de Zampela » 12 Fév 2015 11:45
Je ne dénigrais pas le savoir scientifique, ce que je voulais dire c’est juste que je suis toujours étonnée de la connaissance générale de certaines populations sur leur environnement.
Un Malgache ou un Fidjien lambda (pour parler de ce que je connais ) saura toujours se débrouiller dans la nature pour se nourrir et régler la «bobologie» du quotidien. Un Français lambda sera complètement perdu et pour ceux qui savent, nous avons tout réapprit dans des livres ou des amphithéâtres. Un malgache sait aller trouver de quoi soigner un rhume sans passer par la pharmacie, peu de français se passent de pharmacie.
Nous n’avons plus de transmission générationnelle ou si peu qu’elle reste anecdotique.
Mes amis, hors réseaux botaniste/naturaliste, sont toujours surpris de manger une salade de pissenlits, chénopodes, plantains, pourpiers… agrémentée de pétales de coquelicot. Alors que c’est gratuit, et bien plus riche qu’une simple laitue.
Bien sûr, on ne pas comparer le savoir populaire et scientifique, les deux restent souvent complémentaires, la Science n'est pas toujours devant comme on le voit dans les exemples de Jean-Claude et Alain et sur d'autres exemples, elle reste complètement indispensable.
Mais de nos jours, où les fins de mois sont difficiles pour beaucoup (sans parler de la qualité de ce qu’on peut trouver dans les supermarchés), je trouve dommage que nous ne sachions plus utiliser la nature qui nous entoure.
Mais je suis d'accord avec toi Daniel, il y a toujours des exceptions, des Ougandais qui ne savent pas ce qu’est une mûre et
des Français qui savent cueillir des salades sauvages et préparer des tisanes pour passer l’hiver tranquille.
En tous cas, j’aime passer du temps avec ceux qui savent quelque soit leur nationalité, leur age ou leur profession et peut-être qu’un jour je pourrais transmettre tout ça à mes enfants, mes petits enfants et relancer une transmission de génération en génération. Mon idéal serait de retrouver mon savoir ancestral de Tarnaise/Bretonne, mais mes arrières arrières arrières, ne m’ont ne rien laisser, leur savoir s’est perdu dans le temps …