baguette a écrit:...
A vérifier Daniel, mais , pour autant que je sache, l'opercule d'helix pomatia n'est pas un epiphragme et n'est pas permanent.
Un épiphragme est de nature cornée et effectivement permanent et proche de l'épaisseur de la coquille (petit-gris par exemple). L'opercule d'helix est temporaire et sécrété lors de la période hibernante, de nature calcaire.
Je pense qu'il y a un problème de vocabulaire!
Chez les gastéropodes il y a soit un opercule, soit un épiphragme (ou rien).
Les Gastéropodes Pulmonés ferment parfois leur ouverture par une cloison que l'on nomme épiphragme. Cette cloison, membraneuse, papyracée, beaucoup plus rarement calcaire, protège l'animal du froid ou de la sécheresse. L'épiphragme d'automne ou d'hiver est toujours plus épais que celui d'été ; d'ailleurs', un même animal peut se secréter plusieurs épiphragmes placés les uns derrière les autres, soit accolés, soit séparés par une légère couche d'air. L'épiphragme ne peut être comparé à un opercule; il n'adhère jamais à l'animal, étant seulement collé par son bord soit au péristome en dedans, soit à la surface interne du dernier tour de spire.
(Louis Germain, mollusques terrestres et fluviatiles)
L'épiphragme n'a rien de permanent et peut être calcifié, c'est le cas chez Helix pomatia, il y en a des photos dans l'article "Epiphragme" de Wikipédia.
Par contre l'opercule est attaché à l'animal, il peut avoir lui aussi une composition variable selon les espèces et n'est pas toujours calcaire.
La forme de l'opercule photographié par Catherine ne correspond pas à des épiphragmes d'H. pomatia.
Amicalement
Pierre M.