Voici Eremosphaera viridis De Bary 1858 Trouvée dans un prélèvement issu d'une tourbière Vosgienne.
C'est une algue caractéristique des milieux acides à tel point que W. G. PRESCOTT écrit d'elle dans son "Algae of the western area of the great lakes" (4ème édition, 1970) qu'elle peut-être considéré comme un indicateur de pH 6,0 – 6,8.
Son diamètre est de 100 µm.
01 - Eremosphaera viridis De Bary 1858
En lumière oblique, on peut facilement y observer des tractus cytoplasmiques radiants.
02 - Eremosphaera viridis De Bary 1858 - Tractus cytoplasmiques radiants.
Sous l'action d'une forte lumière, ses chloroplastes migrent au centre de la cellule, guidés par les tractus cytoplasmiques.
03 - Eremosphaera viridis De Bary 1858 – Exposée à une forte lumière.
On distingue deux types de chloroplastes :
- Des chloroplastes claviformes, répartis à la périphérie de la cellule. Celui montré sur la photo mesure 11,2 µm de long et 5,2 µm de haut.
- Des chloroplastes fusiformes. Celui de la photo mesure 8,6 µm de long pour 3,5 µm de large. On y observe un pyrénoïde de 3,3 µm de diamètre.
04 - Eremosphaera viridis De Bary 1858 – Détail des chloroplastes.
Une dernière photo, en contraste de phase :
05 - Eremosphaera viridis De Bary 1858 – Contraste de Phase.