Bonjour,
sur le problème des formats de fichiers, je renverrais à la lecture des manuels de photographie numérique de Bouillot ou de Freeman. Mais il a déja eu pas mal de rappels dans ce fil...
Le format TIF est encore utilisé en édition car ses modes de compression sont normalement non destructeurs à la différence de l'algorithme du format JPEG et il est proposé à l'enregistrement sur mes boitiers reflex Nikon mème les plus récents(Fred l'a dit pour le D700)
Il peut être utile pour des traitements nécessitant plusieurs écritures successives du fichiers car il n'y aura pas ainsi de dégradation comme en JPEG. (cf message de Pierre. Pour moi, le logiciel stéréophotomaker enregistre ainsi les images intermédiaires en TIF quel que soit le format de départ des images.)
Ce format a aussi l'avantage d'être plus ouvert que les formats Raw car porté dans le domaine public en 1992 par Adobe. Mais il présente de nombreuses variables parfois propriétaires, ce qui rend parfois sa lecture impossible entre certains systèmes
(Ainsi Maraussan écrit avoir un règlage de compression en TIF ce qui indiquerait une variante destructrice
Tag Image File Format est paramétrable lors de l'enregistrement, tel le taux de compression (via l'option Best Compression to Best Quality), mais que je laisse en général à la valeur option de base 75%.
Il semble que certains fichiers au format TIF peuvent âvoir été compressé avec l'agorithme JPEG! de la mème façon que des fichiers PDF peuvent contenir des parties JPEG).
Surtout, les fichiers TIF sont très lourds et cela limite l'autonomie des cartes par rapport au JPEG, tout en n'apportant aucun avantage pour ceux qui travaillent en raw.
Donc je n'utilise pas le format TIF à la prise de vue. Il est juste utilisé lors de certains traitements pour éviter des pertes aux étapes intermédiaires.
Je dois avouer que je n'utilise le raw Nikon ou .NEF que pour des images dont je sais qu'elles vont nécessiter un post traitement important ou pour des images qui me semblent précieuses.
En travail courant, le JPEG haute qualité (le moins compressé) fourni par le boitier donne des résultats satisfaisants et suffit pour la majorité des images documentaires. Cela me permet d'avoir plus d'autonomie et cela limite le travail de post traitement (il est possible de communiquer le fichier sans l'avoir ouvert avec un logiciel spécialisé).
Il faut noter également que plusieurs logiciels de panoramique ou de zedification ne travaillent qu'avec du jpeg (vraisemblablement pour allèger les mémoires)
Il faut penser aussi à l'archivage: notre activité photographique génère énormément de données à stocker. Il sera plus facile de les gèrer et de les dupliquer si elles occupent moins de volume. Dans cette optique également, il vaut mieux des formats ouverts et répandus dont on est sur de pouvoir les lire longtemps comme le JPG. (j'espère néanmoins que les NEF nikon seront accessibles sur les machines et logiciels futurs.)