Bonjour,
en France, ces espèces sont protègées. Il n'est pas question de vente ni d'élevage.
Les seules dérogation à la loi seraient à des fins scientifiques et vraiment exceptionnelles.
Il faudrait chercher le statut européen (annexe des directives habitats) ou mondial (convention de washington?) de ces espèces.
s'il existe, ce commerce serait illégal mème en Angleterre.
par exemple dans le cas de l'isabelle, cette fiche
http://inpn.mnhn.fr/docs/cahab/fiches/1075.pdfl'indique en annexe 2 et 5 de la directive habitats...
Au dela du problème légal, - et pour prendre à rebrousse poil!- il faut à mon avis s'interroger sur la façon de conserver la biodiversité.
Je suis d'avis que la préservation in situ avec les habitats est préférable.
Toutefois dans certains cas, des zoos ou des conservatoires botaniques ont pour mission de préserver et de multiplier des espèces.
(cela pose des problèmes de taille de population/ diversité génétique... mais à défaut...)
J'ai vu ainsi aux USA des condors de Californie issus d'élevage et réintroduits alors qu'ils n'existent plus dans leur région d'origine...
Certains particuliers experts ont la capacité de multiplier des espèces animales ou végétales.
André se plaint de la raréfaction de la tulipe sylvestre dans le vignoble alsacien du fait de l'usage abusif d'herbicides:
viewtopic.php?f=166&t=3378&p=14884&hilit=tulipa#p14884j'ai vu dans un jardin cette plante introduite sous forme de quelques bulbes se multiplier tellement qu'il fallait l'arracher en dehors de sa place.
Que faire alors que l'espèce est maintenant protègée!!
Des mygales souffrent de leur attrait comme NAC. Il a fallu protèger certains espèces in situ en amérique centrale et mondialement par la convention de Washington...
Mais j'ai visité le garage d'un éleveur alsacien qui en multipliait et qui m'a ainsi permis avec d'autres éleveurs d'insectes (phasmes fourmes) à des fins d'exposition comme le vivarium du moulin à Lautenbach, de mener des actions pédagogiques à la MJC d'Epinal:
http://pagesperso-orange.fr/daniel.nard ... expo05.htm.
cet éleveur a réalisé entre autres des hybridations. cela pose des problèmes biologiques intéressants face à l'évolution (l'année Darwin vient de se terminer mais j'ai visité à la tète d'or à Lyon une exposition qui évoquait entre autre les espèces domestiques (pigeons) comme source d'inspiration pour ses théories...)
Ces quelques exemples et d'autres à développer, montrent qu'à mon avis il ne faut pas diaboliser les horticulteurs et éleveurs. Pour moi, leur action peut s'apparenter à celle des amateurs de nature "bien pensants" qui réalisent des mares dans leur jardin ou qui nourrissent les oiseaux en hiver.
Mais j'ai bien conscience de me faire l'avocat du diable et que les risques de fraudes et de prélèvements dans le milieu sont importants en parallèle de ces activités sérieuses...
Cordialement