croquette a écrit:le problème Fred est un photographe AMATEUR
Ce n'est pas un argument pour apprécier la qualité d'une image ou l'intérèt d'une technique.
croquette a écrit:Je ne pense pas que son image puisse servir d’exemple ... C'est de la démonstration, bon une joli démonstration!
Pourtant cela montre bien que, pour certains, les pixels surabondants ne sont pas destinés à des forts recadrages...
croquette a écrit:Le record en impression , a partir d'une photo d'un D2X , 12 megapixels, j'ai vendu un panneau photo de 4 metres sur 3 metres !!!
Très bien pour toi. Mais tu devrais accepter que si certains achètent des tirages à regarder de loin, d'autres apprécient quand c'est possible, de pouvoir explorer la grande richesse de détail d'un document en le regardant de très près.
Donc je maintiens ma conclusion: en macro, comme en photo d'animaux, le recadrage, bien que possible dans une assez large mesure avec le matériel haut de gamme, n'est pas, à mon sens, une solution à mettre en avant.
Revenons au titre du topic "matériels pour AF focus bracketing", mème si le système de JoJM me semble poser de plus en plus de problèmes dans sa transposition du capteur 4/3 Olympus au capteur 24x36 (Nikon par exemple). J'ai voulu reprendre et poursuivre le
test de l'objectif 80-400 vu en 2011 du point de vue de la couverture du capteur, et cette fois ci en terme d'usage pour des focus bracketing en association avec un objectif de microscope à l'infini.
voici avec une image du bord d'un réglet mince le champ couvert avec ce zoom à 400mm et un objectif à l'infini 5x
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400Champ_3757r.jpg (280.7 Kio) Vu 6262 fois
On a bien comme calculé (objectif 5x et LT de 400mm pour 200mm nominal), un champ de 3,6mm et donc un grandissement de 10x. Le vignetage est très faible avec l'objectif à l'infini.
En faisant varier la mise au point de l'objectif entre l'infini et la distance la plus courte permise, le vignetage devient de plus en plus prononcé, mème à 400mm
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Test80-400Mitu5xAF-BracketingL.jpg (122.2 Kio) Vu 6270 fois
Les 2 clichés montrent bien aussi le changement du grandissement entre les 2 mises au point. C'est lié au raccourcissement de la focale avec la mise au point interne. Mais les logiciels de zédification peuvent s'en accommoder.
Par contre, sur ces clichés avec un règlet gradué en 1/2mm placé assez proche de l'axe de visée, on peut estimer la profondeur maximum explorable avec cet objectif utilisé sur toute sa course de mise au point : ce n'est mème pas 2 mm. On trouve la à mon avis la plus grande limitation à la méthode de JoJM. Il faudra avec cette méthode faire des sous piles pour explorer toute la profondeur de certains objets.
J'ai quand mème fait un essai sur la feuille pervenche attaquée par des rouilles utilisé précédemment et restée sur ma table de travail. Le champ est de 3,6mm.
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2019-04-29 test 80-400_400et5x_627-954(C).jpg (234.13 Kio) Vu 6270 fois
La technique est malgré tout utilisable sur des sujets peu profonds.
Elle sera rapide à mettre en oeuvre avec les appareils équipés du focus bracketing automatique.
Mais il n'y aura pas pour cause de vignetage de possibilité de zoom pour augmenter la gamme de grandissements. Le système reste discontinu comme avec l'utilisation d'un rail de mise au point.
J'ai fait un test à 200mm au format DX par acquis de conscience.
Je passe les images test pour le controle du champ qui est de l'ordre de 5mm (3,6 par le facteur de recadrage Fx-Dx donne 4,8mm)
et pour la profondeur explorable avec la plage de mise au point qui est de l'ordre de 1mm.
Voila une image de rouille de la pervenche avec un capteur Dx, 200mm et un 5x à l'infini. Le champ est de 4,8mm
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2019-04-29_200_5xDx_814-868 (C)r.jpg (191.06 Kio) Vu 6275 fois
Après ce test, je ne peux toujours pas proposer à pierrevivante d'objectif bien adapté à la technique de JoJM avec un grand capteur.
Donc les recommandations restent les mèmes: soit les systèmes à rails et grandissement discontinus d'optiques de microscope pour la qualité et le moindre cout, soit les stéréomicroscopes ou macroscopes pour le confort d'utilisation.