Bonjour à tous !
Voici un truc bien énigmatique qui est arrivé jusqu’à moi par intermédiaires.
Ces images ont été prises au travers d’un dôme de plexiglas situé à Penne-du-Tarn (81) début février 2019. Le champ de la première image serait de 70 cm.
L’hypothèse de départ est qu’il s’agirait de traces de broutage de Gastéropodes terrestre. C’est vrai que cela y ressemble fort.
Quand j’ai accepté de m’occuper de la chose, j’ai demandé à ce que la surface soit grattée à la lame de rasoir et le résultat du grattage plongé dans de l’alcool dans les 40°.
Voici un agrandissement de ces traces qui mesureraient entre 3 et 4 mm. L’alignement des séries de traces pourrait effectivement correspondre au mouvement de la tête d’un gastéropode en train de brouter. Si la taille est exacte, il s’agirait d’une grosse espèce !
Avouez que c’est vraiment énigmatique !
Le résultat du frotti au microscope ne l’est pas moins. On ne trouve que des amas de cellules, du pollen de Genévrier et différentes spores de moisissures et autres organismes mycéliens. Ces derniers éléments ayant été apportés par le vent.
Demeurent ces amas de cellules qui ne réagissent pas au Lugol (donc pas d’amidon). De plus en dépit du trempage dans l’alcool depuis un mois, les cellules persistent à se diviser. Ces derniers faits m’orientent vers des Cyanobactéries.
Il y a une seconde espèce, bien moins commune, formant des chaines :
Distingués collègues, auriez vous des pistes pour l’identification de ces Cyanobactéries qui s’installent dans les traces de broutage de gastéropodes ?