Bonjour à tous !
Tandis que Fred continue à nous réjouir de
ses réalisations romaines, je patauge avec allégresse dans l’eau du petit bain…
Hier, lors d’une balade de 2 h dans les sables littoraux, j’ai rencontré une plante rampante (encore indéterminée) qui fait une multitude de petites fleurs blanc-rosé de 5 mm d’envergure.
Stimulé par l’exemple de Fred, je mis une de ces fleurs sous l’objectif 4x et y allait de mes 510 clichés pour 6 tesselles (moyenne de 81-82 clichés par tesselle).
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1 st64 x40_stitch-LG.jpg (150.17 Kio) Vu 6382 fois
L’image obtenue ne serait pas si mal, s’il n’y avait cette zone blanche quadrangulaire à gauche où visiblement le logiciel d’assemblage (ICE) a perdu son latin.
Déçu du résultat, je me suis dit que c’était l’occasion rêvée de comparer les résultats avec le macroscope.
Glissant la même fleur, montée sur une pince crocodile, sous le dit macroscope (APN G5 + 30 mm macro), je fis plusieurs prises en augmentant le grossissement jusqu’aux limites du système optique et le nombre de clichés (9 mm de profondeur !).
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Essais 22 43 218-LG.jpg (167.52 Kio) Vu 6378 fois
Sur la dernière image, issue d’une pile de 218 images, c’est Helicon Focus qui en a perdu sa latinité, en mélangeant allègrement les plans inférieurs et supérieurs… Une fois de plus, le mieux s’avère être l’ennemi du bien… Il vaut mieux couper tout ce qui dépasse et laisser la fleur sur une court tige, plutôt que de tenter l’effet de groupe…
Toujours mécontent du résultat, j’ai donc repris les tesselles de ma première image réalisée au microscope et j’ai assemblé à la main la partie incriminée… Le résultat final n’est pas si mal (mais les cellules des pétales ne sont nettes que sur 50% d'entre eux !), de plus la couleur légèrement rosée est ici bien conforme à la réalité observable à l’œil (ce qui n’était pas le cas au macroscope), ainsi que l’homogénéité des anthères que le macroscope rendait mal.
De toute façon l’erreur d’origine est de mon fait, puisque c’est l’éclairage qui est en cause.
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-3e-Leucate-12 09 2018-LG.jpg (133.08 Kio) Vu 6382 fois
Mes pataugeries peuvent sembler une perte de temps, mais d’une part cela permet d’encore mieux apprécier l’extraordinaire travail Frédien
, et, d’autre part, cela me permet de mieux distinguer les pièges qui m’attendent avec les sujets que je souhaite illustrer. Certains de ces pièges peuvent se traiter par anticipation, d’autres n’apparaissent qu’une fois le travail de prise de vue achevé. C’est alors affaire de raccommodage et la maitrise des outils de retouche numérique prend alors toute sa valeur.
En tout cas, merci Fred pour cette aventure passionnante, même si je me situe plus dans l’illustration «
scientifique » de n’importe quel organisme, que dans une recherche esthétique. (C’est quand même incroyable le nombre d’organismes à tendance blanche…)
De toute façon, qui peut le plus, peut le moinsss (
avec l’accent local ! )
Il est clair que c’est une discipline où il faut faire preuve d’obstination et surtout ne pas se décourager, car les occasions en sont nombreuses. Merci Fred de nous exposer tes déboires, leurs causes et les solutions que tu y apportes, car c’est ainsi que tu progresses et nous (
me…) fait progresser.
Car j’ai le sentiment de progresser en dépit de mes propres déboires…