Bonsoir à tous,
Un peu moins dans la microscopie en ce moment, mais le matériel n'est jamais loin. Je me suis mis à bricoler avec des pantographes, notamment pour graver des "fers à dorer".
Ces machines d'un autre âge peuvent cependant être d'une précision redoutable, et envoyer quelques CNC se rhabiller. L'un des points délicats est toutefois l’affûtage des fraises "1-dent" en V, avec un angle précis à respecter et surtout une largeur de pointe qui a tôt fait de passer sous le dixième de millimètre. Tout ça se fait sur une affûteuse avec une meule diamantée et un bras articulé. Mais il faut pouvoir contrôler.
Tout ça a eu le mérite de raviver mon intérêt pour les microscopes industriels, Durimet en tête (même si cet appareil est fait, avant tout, pour mesurer la dureté des matériaux à l'aide d'un diamant).
Pour mon besoin actuel, toutefois, il existe des comparateurs optiques à disque, avec une loupe, mais ils sont difficiles à trouver et très chers pour ce qu'ils sont.
Et puis, il y a le "stock stratégique". C'était plus ou moins un labo, c'est devenu une sorte de salle de stockage de micros et accessoires... (mais je crois qu'on est nombreux dans ce cas, ici )
Alors j'ai fait mon marché. Un Leitz SM avec platine rotative, un oculaire x5 à micromètre (Zeiss... pardon), une lame à micromètre pour calibrer le tout (Leitz)... et un Zeiss x3.2 en 160 (oui, le SM est en 170 il me semble).
Bref, c'est un peu une chimère, et forcément, les échelles ne coïncident pas, mais avec une photo imprimée et une règle, on arrive a une mesure suffisamment précise. Son seul tort et de ne pas avoir de platine graduée.
Bon, promis, je vais tâcher de trouver un x4 ou un x5 et l'oculaire idoine en 170 avant que Maraussan ne tourne de l'oeil.
Je vous laisse admirer l'éclairage de Köhler aussi...