Sujet commenté : viewtopic.php?f=108&t=19865
Bonjour,
Article probablement au mauvais endroit ... (voir article de D. Nardin auquel je ne peux pas répondre)
Dimanche dernier, en visite à la Roseraie de l''Haÿ les Roses j'ai eu la très désagréable surprise de constater la destruction à peu près complète de toutes les bordures de buis des planches de la roseraie. On aurait pu penser à l'usage de désherbant par erreur !
Ceci confirme, s'il le fallait, la forte installation du papillon en région parisienne. Mais ceci interroge aussi sérieusement sur la lutte, car un grand panneau à l'entrée de la roseraie annonce un partenariat de la roseraie avec l'INRA. Le résultat n'est pas probant. Il est indiqué que la recherche de buis résistants à la pyrale est en cours ! Je suis dubitatif et très étonné que dans une roseraie de réputation mondiale, gérée par des spécialistes, on n'ait pas essayé une lutte par des moyens "classiques" (il me semble qu'une pulvérisation de bacille BT toutes les 3 semaines, s'il n'éradique pas, au moins contient le parasite)
Pour ma part, je suis également victime de la pyrale en Aquitaine sur deux gros buis, plusieurs fois centenaires. L'an passé, ils ont été sauvés sans dommages grâce à quelques pulvérisations du dit Bacillus thuringiensis et avec l'aide d'une bonne colonie de mésanges bleues et d'une autre de mésanges noires (inhabituelles chez moi en été!). Je n'ai pas constaté de problèmes de toxicité à leur égard, ni du BT ni de la toxine signalée par D. Nardin. D'ailleurs ce début de printemps, les mésanges charbonnières et les bleues étaient à l’œuvre (mais il y avait très peu de chenilles, suite au traitement de la 1ère génération)
Je rentre en Périgord à la fin du mois et peut-être que la désolation se sera installée.
Cordialement