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Cette fleur est complexe et ses raffinements structurels ne s’arrêtent pas là.
Voulant en montrer le pollen, j’en ai glissé une sous la loupe binoculaire et voici ce que j’ai vu.
La touffe terminale est une partie transformée du labelle, de la corbeille de laquelle dépasse le style :
[Image obtenue par zédification de 14 images empilées par le logiciel de focus stacking Helicon Focus 6.6]
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Polygala myrtifolia-5a-Lézignan-04 04 2017-LG.jpg (75.3 Kio) Vu 3896 fois
Si on appuie légèrement sur cette touffe, cela fait monter le style entouré d’anthères qui apparaissent :
[Image obtenue par zédification de 15 images empilées par le logiciel de focus stacking Helicon Focus 6.6]
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Polygala myrtifolia-5b-Lézignan-04 04 2017-LG.jpg (71.28 Kio) Vu 3897 fois
En appuyant encore plus :
[Image obtenue par zédification de 31 images empilées par le logiciel de focus stacking Helicon Focus 6.6]
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Polygala myrtifolia-5c-Lézignan-04 04 2017-LG.jpg (65.61 Kio) Vu 3897 fois
La recherche du pollen s’est révélée décevante. Comme je l’ai parfaitement vu lors de la préparation de la lame, les anthères ne livrent, après vigoureux grattage, que du pollen immature encore organisé en tétrades. Ce qui est confirmé par le microscope. La tétrade mesure ici dans les 32 µm : [
sûrement une pollution, comme me le précise ici André]
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Polygala myrtifolia-4aPol-Lézignan-04 04 2017-LG.jpg (90.54 Kio) Vu 3900 fois
Une seconde visite aux plantes réalisée le 12 avril me révèlera que les fleurs tombent avant que le pollen ne soit parvenu à maturation. Je suppose que les sélections horticoles sont à l’origine de cette anomalie reproductrice.