Bonjour.
Le lotus d'orient, Nelumbo nucifera (Nelumbonaceae) a la réputation d'avoir les graines dont la durée de conservation est la plus longue dans le règne végétal (plus de 1000 ans).
C'est une plante aquatique et la coupe du pétiole de la feuille (Fig. 1) montre une grande similitude (convergence) avec celle de la tige de la prêle (viewtopic.php?p=46731#p46731) pourtant éloignée taxonomiquement.
De nombreuses grandes lacunes occupent le parenchyme cortical, d'autres plus petites existent au niveau du protoxylème des faisceaux vasculaires (Fig. 2).
Chaque faisceau vasculaire (Fig. 2) est coiffé par un capuchon de fibres sclérifiées. Dans les faisceaux les plus anciens, les vaisseaux du protoxylème ont disparu pour laisser la place à une lacune.
La nervure du limbe (Fig. 3) possède les mêmes lacunes. On peut remarquer sur le bord de la lacune l'accumulation de macules d'oxalate de calcium.
L'épiderme inférieur (face abaxiale) est coloré en rouge par le vert Etzold, vraisemblablement subérisé. Il s'agit, ne l'oublions pas d'une feuille destinée à flotter à la surface de l'eau, cette imperméabilisation de l'épiderme doit y aider.
Une des caractéristiques connues de la feuille de Nelumbo, l'effet lotus, est le caractère "auto-nettoyant" de sa face adaxiale. Les gouttes d'eau roulent en surface et éliminent en même temps les corps étrangers déposés sur la feuille. Chaque cellule de l'épiderme adaxial produit une papille qui est bien mise en évidence par l'empreinte nitro-cellulosique (Fig. 4 en haut), les mêmes papilles sont vues en coupe transversale sur les photos du bas de la même Figure 4. Comme l'indique Wikipedia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_lotus) l'effet Lotus assuré par ces papilles est un phénomène de superhydrophobie causé par une rugosité nanométrique (c'est bien dit, non ?).
Merci pour votre attention et vos corrections.
Amitiés. Bernard.
Hello.
The indian lotus, Nelumbo nucifera (Nelumbonaceae) is known to have seeds whose life is longer in plants (over 1000 years).
It is an aquatic plant and the section of the petiole (Fig. 1) shows a great similarity (convergence) with that of the stem of horsetail (viewtopic.php?p=46731#p46731) yet taxonomically distant.
Many large lacunae occupy the cortical parenchyma, others are smaller in the protoxylem of the vascular bundles (Fig. 2).
Each vascular bundle (Fig. 2) is covered by a cap of fibers. In the older vascular bundles, protoxylem vessels have disappeared to make way to a lacuna.
The rib of the leaf (Fig. 3) has the same lacunae. It can be observed at the edge of each lacuna, accumulation of druses of calcium oxalate.
The lower epidermis (abaxial side) is red stained by the Etzold green, apparently suberized. This is, let's not forget, a leaf designed to float on the water surface, the waterproofing of this epidermis should help.
One of the known characteristics ot the leaf of Nelumbo, the lotus effect, is the "self-cleaning" aptitude of its adaxial side. Water drops roll on the surface and at the same time eliminate foreign bodies deposited on the leaf. Each cell of the adaxial epidermis produces a papilla that is well demonstrated by the nitro-cellulose fingerprint (Fig. 4, top), the same epidermis cells are cross sectioned in the pictures at the bottom of the same Figure 4 showing the papillae. As stated in Wikipedia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_lotus), lotus effec provided by the papillae is a phenomenon caused by superhydrophobic nano-roughness.
Thank you for your attention and corrections.
Best regards. Bernard.