Bonjour.
Ce genêt d'Espagne (Spartium junceum, Fabaceae) provient du Portugal, il existe cependant dans le sud de la France.
La souplesse des tiges et l'absence de feuilles permet de comprendre pourquoi on le nomme spartier à tige de jonc.
Comme chez le jonc, la moelle occupe une grande partie du centre de la tige et possède des cellules en étoile (moins belles cependant que celles du jonc).
Quel est le rôle de cette moelle, chez une plante adaptée à la sécheresse (réserve d'eau ?), je me pose la question.
Les tiges sont rigides mais moins que celles de Retama que j'ai présenté ici. On retrouve, comme chez Retama et chez les Ulex des travées de sclerenchyme comme autant de rayons d'une roue assurant rigidité et souplesse. Ce dispositif est complété par un anneau continu de métaxylème (Fig. 2 et Fig. 3).
L'adaptation à la sécheresse se manifeste par une cuticule épaisse et des stomates enfoncés présentant des becs de cuticule externes et internes.
Merci pour votre attention et vos corrections.
Amitiés. Bernard.
Hello.
This Spanish broom (Spartium junceum, Fabaceae) is from Portugal but one can find it in the south of France.
The flexibility of the stem and absence of leaves explains why it is called "spartier with rush stems" in France.
As in Juncus, the medulla occupies much of the center of the stem with star shaped cells Fig. 1).
What is the role of this medulla in a plant adapted to drought (water supply?), I ask myself.
The stems are rigid but less than in Retama I presented here.
We find as in Retama and Ulex rows of sclerenchyma like so many spokes of a wheel ensuring rigidity and flexibility. These are supplemented by a continuous ring of metaxylem and lignified tissues (Fig. 2 and Fig. 3).
The adaptation to drought is characterized by a thick cuticle and sunken stomata with beaks of external and internal cuticle.
Thank you for your attention and corrections.
Best regards. Bernard.