Bonjour.
Rosa canina (Rosaceae), l'églantier commun, en cette saison, est couvert de fruits au nom barbare de cynorrhodons et dont le nom commun fait rire les enfants.
La coupe de la tige n'est pas si facile, car le collenchyme a une fâcheuse tendance à se séparer du parenchyme cortical (Photo 1).
Cette coupe n'offre rien que de très banal.
Des paquets de fibres péricycliques protègent le phloème sous-jacent. Le cambium vasculaire, entre phloème et xylème a, à peine, commencé à fonctionner.
Sous les stomates, le renfort de collenchyme est remplacé par un parenchyme assimilateur lacuneux en contact avec le parenchyme cortical (photo 2).
La particularité de cette tige comme de celles de beaucoup de Rosaceae est la présence d'une moelle renfermant deux types de cellules (photo 4). Des cellules de type habituel de taille imposante à parois fines et des cellules plus petites formant un réseau lâche dans la moelle et dense sur le pourtour interne du xylème. Ces cellules ont des parois épaissies présentant de nombreuses ponctuations (petits canaux). Deysson, dans son anatomie des plantes vasculaires, les décrit comme étant des cellules à tannin (on peut écrire aussi tanin). Je n'ai pas de réactif pour mettre en évidence ce composé chimique, par contre, l'utilisation du Lugol (photo 3 et 4) sur des coupes fraîches montre que ces cellules ainsi que celles des rayons médullaires sont remplies de grains d'amidon.
Sur la photo 4, à droite, vous trouverez illustré, un stomate. Les cellules de garde (cellules stomatiques) possèdent de beaux becs de cuticule internes et externes.
Merci pour votre attention et vos corrections.
Amitiés. Bernard.