Le Naturaliste

Bonjour.
Dizygotheca elegantissima, cette plante d'intérieur commune de la famille des Araliaceae, porte bien son nom. Ses feuilles (qui vous rappelleront celles d'une autre plante dont la culture à la maison est illicite) sont finement ciselées.
Il en va de même pour son anatomie, qui après coloration par le vert Etzold offre des structures joliment colorées et à l'aspect de broderie.
Sur la photo 1 on peut comparer une coupe du pétiole vue en fond clair à une coupe vue en fond noir. Le fond noir fait ressortir la présence de nombreuses macles d'oxalate (druses) qui apparaissent comme des points blancs dans le parenchyme cortical et dans le parenchyme médullaire.
Les faisceaux vasculaires sont nombreux et individualisés avec pour les plus externes un capuchon de sclérenchyme. Certains de ces faisceaux occupent parfois une position inhabituelle comme on peut le voir sur la photo 2; ils se présentent tête-bêche, protoxylème contre protoxylème.
Il y a une profusion de canaux sécréteurs aussi bien dans le pétiole que dans la nervure de la feuille (photo 4).
La photo 3 montre en détail l'un de ces canaux en coupe transversale et en coupe longitudinale. On y remarque la présence de cellules sécrétrices autour de la lumière du canal.
Sur la même photo 3, à droite, on peut constater la présence fréquente de fibres à l'intérieur même du phloème primaire.
Merci pour votre attention et vos corrections.
Amitiés. Bernard.