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6-7/ Les feuilles périchétiales qui entourent et protègent la capsules sont un peu plus larges que les autres, mais leurs structures sont semblables. Une forte nervure se prolonge en pointe au-delà de l’apex. Les marges ne sont pas dentées ; elles sont récurvées (enroulées par-dessous) sur les deux tiers inférieurs. Les cellules sont très inégales : plus ou moins carrées, hexagonales ou trapézoïdales dans la partie supérieure de la feuille, elles sont plutôt rectangulaires à la base (et plus étroites vers la marge).
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8/ Les coupes transversales de feuilles mettent en évidence :
-les marges récurvées.
-la forte nervure dont la partie dorsale est constituée de cellules à parois épaisses.
-les « papilles », petites protubérance de la paroi cellulaire (présence qui n’est pas constante ; ce qui a conduit, avec d’autres critères, à la création de plusieurs sous-espèces...).
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9/ Un gros plan de la capsule montre la minuscule soie qui la porte. Elle a ici la particularité d’être coudée, critère qui, à une époque, avait justifié la création de la variété
curvisetum.
Les spores montrent une surface hérissée.
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10/ Enfin une photo où l’on voit notre
Phascum cuspidatum, en compagnie d’autres mousses (en bas :
Barbula unguiculata). A l’échelle de ces minuscules mousses, le moindre gravier semble être un rocher, le moindre dénivelé une falaise. La macro photo nous fait entrer dans le monde des fourmis...
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10 phascum_cuspidatum.jpg (248.15 Kio) Vu 2879 fois
Bien amicalement.
Marc.