Re,
Il existe
au moins 4 ou 5 solutions pour monter un flash pour microphotographie.
(je laisse de côté les possibilités avec fibres optiques, très intéressantes aussi !)
Ce serait bien Jean-Paul que tu nous précises ton montage.
1: Utiliser un miroir semi-transparent, calé à 45° sur la sortie lumière (et sous le condenseur).
Utilisation d'un flash type "cobra", renversé et positionné dans l'axe du dit miroir.
Probablement la méthode la plus simple et la plus "universelle", mais pas forcément la plus performante au niveau du respect d'un éclairage de Kholer ...
Néanmoins on a l'avantage ici d'utiliser un flash moderne avec tous ses réglages, sans aucune modification sur celui-ci ou sur le microscope.
Nous avons pu voir de magnifiques images réalisées avec ce genre de bricolage !
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flash_externe_sur_micro_solution_simple.jpg (86.47 Kio) Vu 13628 fois
2: Intégrer un miroir semi-transparent directement dans une boite à lumière (externe) et utiliser conjointement l'éclairage d'origine + un flash type cobra.
A mon avis c'est une meilleure solution que la première puisque l'on profite ici d'un collimateur et respecte mieux l'architecture du microscope.
2 bis: Il existe, sur les Ortholux 1 (et certainement sur d'autres), des boîtes permettant deux éclairages simultanés.
Ce genre de système est vraiment très pratique.
Exemple : On fait la MAP avec la source standard, on baisse l'intensité lumineuse s'il le faut et on flash !
Inconvénient : La perte de luminosité due au miroir semi-transparent est inévitable et toutes les opérations ne sont pas forcément très agréables …
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flash_externe_sur_micro_solution_leitz.jpg (86.96 Kio) Vu 13627 fois
3: Intégrer
directement la lampe du flash dans le trajet lumineux : Cela implique de démonter le boitier du flash et intégrer sa lampe dans la boite à lumière (ou le circuit).
Jean-Marc l'a réalisé avec succès sur plusieurs microscopes, dont celui-ci
> viewtopic.php?f=57&t=5886&p=28728&hilit=flash#p28728Ici aucun miroir à 45° n'est utilisé, l'éclairage principal et la lampe du flash sont positionnés dans le même trajet, l'un après l'autre.
Jean-Marc avait publié un sujet détaillé sur Mikroscopia, mais peut-être qu'il nous fera l'honneur de nous en parler ici aussi.
4 : Tenter les possibilités flash des Led modernes.
Avantage : On a ici
une seule source, positionnée en respectant l'architecture du microscope et l'éclairage de kholer (si présent).
Il n'y a pas besoin de réduire l'éclairage principal avant de flasher.
Inconvénient : Il faut bricoler en électronique et/ou en programmation.
Je ne redonne pas les liens, vous les connaissez je pense déjà. Mais je regrette qu'il n'y aie pas plus de personnes qui tentent cette aventure.
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test_montee_en_puissance_luxeon_5w__2_drivers_en_.jpg (139.45 Kio) Vu 13619 fois
Deux ou trois réponses à ce qui a été dit plus haut dans le fil (et avant la division du sujet pour ce qui est des automatismes) :
- En microphotographie, le mode manuel d'un reflex ne devrait pas faire peur (ou fuir) l'utilisateur, surtout à l'époque du numérique où il suffit en général d'une seule photo test (affichée de suite) pour calibrer toute une série. Mais bon ... c'est mon avis !
- A défaut de filtre neutre, on peut efficacement atténuer un flash avec du (des) papier calque.
- Je ne suis pas du tout contre les bricolages comme Jean B. nous signalait.
C'est vrai qu'il est bien plus simple de caviarder un flash plus récent et conserver ses réglages mais j'ai un profond respect pour ceux qui arrivent à tirer de la "récup" des choses souvent formidables !