Construction d'une étuve régulée par micro-processeur

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Construction d'une étuve régulée par micro-processeur

Messagede JeanMarie » 21 Fév 2009 11:39

Je commence ce nouveau topic sur la réalisation d’une étuve à régulation de température par µ-processeur.

Etant donné qu’en ce domaine je ne suis qu’un pâle étuvier …
Palétuvier de Martinique.jpg

… j’aurai besoin de toute votre aide pour mener à bien ce projet. Donc, SVP, n’hésitez pas à intervenir car vos avis, vos idées et vos questions m’éviteront, j’espère, de faire de grosses bêtises et de devoir recommencer 5 fois.

Depuis que je vous ai dit dans un autre topic que j’avais le projet de construire une étuve, les choses se précisent, se concrétisent et se précipitent.

Ma première idée était de construire une simple boîte en bois ou panneau de MDF. Puis je me suis dit qu’une étuve pouvait éventuellement enfermer pas mal d’humidité. J’ai alors pensé à du panneau marin, du plastique ou de la tôle d’aluminium. Hier, j’ai failli acheter deux de ces caisses de rangement en plastique, style Curver, de tailles différentes. En mettant la petite caisse dans la grande, il restait un espace de 2,5 cm entre les parois pour mettre de la laine de verre comme isolation. Je pensais chauffer avec des ampoules électriques et protéger la caisse intérieure avec de l’aluminium.

Puis, en sortant du magasin, voila que je suis tombé en arrêt devant un mini four électrique vendu à 29,9 €. Je n’ai pas pu résister. Pour un coût modeste, j’avais mon enceinte, avec une belle porte en verre, une grille pour poser les objets et des résistances chauffantes dans le bas et le haut du four.
P1020448.JPG


P1020449.JPG


P1020450.JPG

Les dimensions intérieures du four sont les suivantes: 27 cm de large, 24 cm de profondeur et 12 cm de hauteur utile au-dessus de la grille.

En un instant, j’avais imaginé de le démonter, d’enlever le système de régulation actuel (consistant en un thermostat de type bilame réglant de manière sommaire la T° entre 50° et 250° , et en une minuterie mécanique) et de le remplacer par une régulation précise de type électronique à µ-processeur.

C’est ici que les questions commencent déjà à se bousculer (et que je vous demande votre avis).
Jusqu’à quelle T° une étuve de biologie doit-elle monter ?
Quelle précision doit-elle avoir ?
Les résistances chauffantes n’ont-elles pas une inertie thermique trop importante ?
Faut-il une régulation de type ON-OFF ou plutôt une régulation progressive de type dimmer ?
Est-il utile de prévoir une minuterie électronique, s’étendant éventuellement sur plusieurs jours ?
Faut-il prévoir des alarmes (visuelles, auditives) et dans quels cas ?

Il y a certainement encore une foule de questions qui apparaîtront en cours de réalisation.
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Re: Construction d'une étuve régulée par micro-processeur

Messagede JeanMarie » 21 Fév 2009 12:33

Contrairement à ce que je disais il y a 2 jours dans un autre topic, la place disponible sur la face avant de l'étuve ne permet pas de prévoir un affichage LCD mais plutôt un affichage par des afficheurs LED 7 segments.

Il y a au moins deux choses à afficher:
    - la T° souhaitée
    - la T° réelle de l'étuve

Si un timer est souhaitable, on pourrait aussi prévoir :
    - la durée désirée
    - le temps restant
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Re: Construction d'une étuve régulée par micro-processeur

Messagede JeanMarie » 21 Fév 2009 23:02

Rapport d'autopsie

A l'ouverture de la cage thoraco-abdominale, on constate tout d'abord l'absence totale de pannicule isolant entre les parois internes et externes. Il y aura donc lieu de prévoir un rembourrage adéquat à la reconstitution.

P1020455.JPG

Comme soupçonné à l'examen externe, les organes vitaux se limitent à une lampe témoin, un thermostat bilame, une minuterie et 4 résistances d'environ 45 Ω chacunes ainsi qu'une série de vaisseaux conducteurs d'énergie, reliant ces organes entre eux.
P1020459.JPG


P1020457.JPG


L'ensemble des organes et des vaisseaux a été schématisé ci-dessous.

Schéma originel.jpg


On voit que l'énergie traverse les résistances en deux groupes parallèles de 2 résistances en série, conférant à l'organisme entier une puissance nominale de 1200 W. Une telle puissance dépasse les besoins d'une étuve biologique.

En inversant l'un ou l'autre vaisseau conducteur, j'ai donc essayé le schéma ci-dessous.

Schéma Résistances en série.jpg


Les 4 résistances sont maintenant mises en série. A la mise sous tension, l'étuve présente une élévation de sa température interne et atteint 50° en 2 1/2 minute. Ensuite la T° continue encore un peu à s'élever mais elle dépasse les possibilités de mon thermomètre. Elle semble plus ou moins stabilisée après 8 à 10 minutes, permettant encore de garder sa main quelques dizaines de secondes à l'intérieur sans la voir gratiner.

En mettant les 4 résistances en série, on obtient un total de 180 Ohm, correspondant à un courant de 1,33 A et à une puissance de 320 W. En jouant avec le nombre de résistances en série, il est donc facile de faire varier la puissance de l'étuve dans les proportions suivantes:
    - 4 R en série: 320 W
    - 3 R en série: 425 W
    - 2 R en série: 640 W
    - 2 rangs parallèles de 2 R en série: +/- 1200 W (ce dernier mode ne relève plus de l'histologie mais de la gastronomie) ;)

On peut demander au µ-processeur d'engager le nombre de résistances le plus adéquat en fonction de la T° demandée, par exemple 4 R jusqu'à 50°, 3 R de 50° à 75°, 2 R au delà de 75°.

Pour ceux qui trouveraient paradoxal de diminuer le nombre de résistances engagées pour obtenir des T° plus élevées, il suffit de se rappeler que la chaleur dégagée correspond à la puissance P, que cette Puissance (en Watts) = U (en Volts) x I (en Ampères) et que U = I x R (en Ohms). Autrement dit P = I2 x R. Donc, pour une Tension U donnée, si la Résistance est divisée par 2, l'Intensité est multipliée par 2 et, au total, la Puissance est donc multipliée par 2.

Le choix du nombre de résistances à mettre en jeu ne servirait pas à régler la T° de l'étuve mais à mettre à la disposition du système la source d'énergie la mieux adaptée. Inutile d'enclencher le turbo si c'est pour maintenir 37°. Par contre, c'est le boulot du µ-processeur de mesurer la T°, de la comparer à la T° exigée et de décider s'il faut encore chauffer ou pas.
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Re: Construction d'une étuve régulée par micro-processeur

Messagede Gérard Weiss » 22 Fév 2009 00:05

Bonsoir JeanMarie,

On a décidément les mêmes idées ! J'avais de mon coté acheté dans un vide-grenier un micro-four de 450W pour le même usage. Je prévoyais deux choses :

1. Réduire la puissance. On peut la diviser environ par deux en mettant une diode de 5A en série avec la résistance de chauffage. (Je l'ai déjà fait sur un fer à repasser miniature qui me sert à chauffer les préparations. Ça va très bien.) Si c'est encore trop puissant, je prévoyais de remplacer la résistance par une ou deux ampoules. Il faut comprendre que si la puissance de chauffe est juste suffisante pour la montée en température, on pourra avoir une température assez constante à l'intérieur du four. Si au contraire la puissance est trop forte, cette température sera en "dents de scie". Cela provient du fait que la chaleur met en certain temps pour se propager jusqu'au thermostat et provoquer la coupure du chauffage.

2. Également remplacer le bilame par un thermostat à bulbe comme celui que j'ai trouvé chez Conrad :
http://www.conrad.fr/thermostat_univers ... searchItem
090221_thermostat à bulbe.jpg

Le bulbe serai directement dans le four, donc dans le milieu même à contrôler. Le thermostat est donné pour un intervalle de température de plus ou moins 3 degrés, ce qui me parait excellent. Il monte jusqu'à 120°C. C'est un peu juste pour faire les frites :D mais ça devrait suffire pour pour la plupart des préparations (à l'exception peut-être du montage des diatomées au baume). Je trouve cette solution beaucoup plus pratique qu'une régulation électronique : c'est plus simple et pas de relais ou de triacs de puissance !
Bien amicalement,
Gérard
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Microscope Leitz Dialux + tête trinoculaire Orthoplan + contraste de phase + équipements "made home"
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APN Canon Powershot A590 sur le microscope et la bino + adaptations maison (toujours en cours d'amélioration !)
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Re: Construction d'une étuve régulée par micro-processeur

Messagede PierreH » 22 Fév 2009 10:51

Bonjour,

pour un autre usage (ajout d'une vraie régulation à une cave à vin bas de gamme), j'ai acheté un régulateur électronique AKO-14123 à un portugais présent sur ebay pour quelques dizaines d'euros.
Il s'alimente et commande directement le 220V.
Régulation de -50°C à +99°C, afficheur électronique, paramétrable...
Chez http://www.amifrigo.pt/
Je pense que ça devrait faire l'affaire (mais celcui-ci ne gère pas la durée, d'autres oui)
Microscopes Zeiss WL, CP, DIC, épifluo, épiscopie HD, obj. Neofluar Phase, Plan-Neofluar 63, Optovar, écl. LED Seoul P4 3W
Stéréomic. Leica MZ12.5 Combi 3 Planapo 1x 2x, OPD Planapo 10x, écl. Schott KL1500LCD. Leica M3Z Plan Type S
Terrain Open University McArthur LED, Nikon Naturescope Mini, Emoscop SME LED, Belomo x10
Photomacroscope agrand. Kaiser modifié, Luminar 16mm, Apo-Rodagon N 50mm 2.8, Nikon CF 10 & 20x Plan EPI
APN Canon 450D téléc. USB, Fuji X10 Raynox DCR-250
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Re: Construction d'une étuve régulée par micro-processeur

Messagede JeanMarie » 22 Fév 2009 18:19

Hello Gérard et Pierre,

Merci pour vos interventions très intéressantes.

Je commence par Gérard.

L’idée d’une diode en série est effectivement excellente pour réduire de moitié la puissance engagée. Gérard, une question : ton four possède-t-il une seule résistance ou plusieurs ?
L’idée des ampoules est également ce que j’avais prévu avant de trouver le petit four. Il y a 2 inconvénients aux ampoules : 1° Elles prennent une place considérable dans le bas de l’étuve. 2° Une bonne partie de l’énergie est perdue en lumière. Pour réduire ces 2 inconvénients, j’avais pensé utiliser plusieurs barrettes halogène en série.
Barettes halogène.jpg

D’une part, le volume est très réduit. D’autre part, étant sous-alimentés, les filaments vont surtout irradier dans l’infra-rouge et beaucoup moins dans le spectre de lumière visible. Mais en ce qui me concerne, je pense que les résistances existantes, combinées ou non à une diode, devraient permettre d’atteindre et de maintenir n’importe quelle T° à partir de la T° ambiante.

Je suis d’accord avec toi que si la puissance est trop élevée par rapport à la T° demandée, on obtiendra une T° en dent de scie à cause de l’inertie thermique.

Le bilame est vraiment une régulation très imprécise et le thermostat à bulbe que tu présentes est déjà une bien meilleure solution, pour un prix tout à fait raisonnable. Par contre, cela reste assez rudimentaire pour une étuve : 1° un gros bouton gradué de 0 à 120 ne permettra pas une position de T° très précise, 2° son fonctionnement est un simple ON-OFF, et surtout 3° il manque un affichage de la T° interne.

Il est bien sûr possible de rajouter un thermomètre. Les moins coûteux sont probablement les thermomètres de cuisson comme celui-ci à 6,65 €, envoi compris:
thermomètre digital de cuisson Chine.jpg

http://cgi.befr.ebay.be/Digital-thermometre-sonde-inox-cuisson-nourriture-F215_W0QQitemZ220361727039QQcmdZViewItemQQptZFR_YO_MaisonJardin_electromenager_AppareilsdeCuisson?hash=item220361727039&_trksid=p3286.c0.m14&_trkparms=66%3A2%7C65%3A1%7C39%3A1%7C240%3A1318

Un désavantage +/- accessoire : ce thermomètre fonctionne sur pile.

----------------------------------------------------------------------------------------


Je passe maintenant à la proposition de Pierre.

Merci pour cette riche documentation.

Le régulateur AKO-14123 paraît pas mal du tout, avec affichage digital intégré. On pourrait lui reprocher qu’il ne va que jusqu’à 100° et qu’il n’a ni timer ni alarme mais c’est probablement suffisant pour la plupart des tâches de biologie. Evidemment , son prix n’est quand même pas négligeable.
AKO 14123 eBay.jpg

Comme pour le thermostat à sonde, le réglage reste du type relais ON-OFF. Peut-être que cela suffit pour l’étuve. Il faudrait pouvoir essayer. Ce que je crains un peu c’est que l’inertie des résistances s’ajoute à l’inertie thermique de la sonde. Le fonctionnement ON-OFF fait que les résistances chauffent à plein rendement jusqu’au moment où la sonde indique que la T° est atteinte. Le courant se coupe alors mais les résistances continuent à délivrer de la chaleur jusqu’à ce qu’elles soient refroidies, risquant peut-être de dépasser la T° voulue de plusieurs degrés. Une régulation par triac peut être beaucoup plus fine, diminuant de plus en plus la puissance au fur et à mesure qu’on s’approche de la T° désirée. Le revers de la médaille est que c’est plus compliqué à mettre au point que l’installation du régulateur AKO.

Mais est-ce vraiment un revers de médaille ? Il y a une satisfaction réelle à la compréhension et à la mise en œuvre d’une technologie nouvelle. De plus, un montage électronique maison est en principe beaucoup moins cher qu’un appareillage industriel tout fait. Exemple : en décembre, j’ai acheté sur eBay 5 µ-processeurs Atmega8 pour un total de 8,68 €, frais d’envoi de Chine compris ; des sondes de T° peuvent être obtenues gratuitement comme échantillon chez Maxim IC ; un Triac 8A/600V vaut environ 1 € ; un afficheur LED 7 segments vaut environ 1,5 € … ; et le plaisir de faire fonctionner tout ça ensemble est sans prix.

Mais bien sûr, je peux tout à fait comprendre qu’on soit plus intéressé par l’utilisation d’une étuve dans le cadre d’un hobby comme la microscopie que par une longue mise au point de son système de régulation.

Je pense encore à un autre avantage d’une régulation par µ-processeur : la programmation in situ. On raccorde les différents périphériques aux entrées/sorties du µ-processeur (les triacs alimentant les résistances, les afficheurs, les boutons de sélection de T°, le buzzer ou le haut-parleur de l’alarme). Ce qui fait fonctionner le tout, c’est le programme qu’on introduit dans la mémoire du µ-processeur. Un fois que tout est monté, on peut toujours modifier et améliorer le programme. Le nouveau programme est mis au point sur le PC. Il suffit ensuite de flasher le nouveau programme dans la mémoire du µ-processeur sans rien redémonter. Il faut juste prévoir une prise adéquate à l’arrière de l’étuve et un programmateur servant d’interface entre le PC et le µ-processeur. C’est-y pas beau ça ?
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Re: Construction d'une étuve régulée par micro-processeur

Messagede Christian » 22 Fév 2009 22:13

Bonjour Jean-Marie,

Pour ma part je ne peux que soutenir les avantages d'un microcontrôleur * et de sa programmation à la demande.
De plus, on peut sans difficulté diriger les infos sur un PC, un PDA, sur le Net et même par SMS !! (sans rapport avec nos discussions sur l'orthographe :D )
Ces extraordinaires outils sont très pratiques dès qu'il y a des mesures physiques à réaliser, à stocker et à diffuser.
Ils sont très simples à interfacer et très employés par exemple en robotique ludique !

Pour les mesures de température, une simple CTN d'un coût ridicule serait déjà efficace ( => viewtopic.php?f=60&t=2432 )
Mais dans le cas de cette étuve où la place ne manque pas, j'y verrais bien un DS1620, composant précis qui à fait ses preuves depuis longtemps !
Ce dernier est calibré d'usine et ne nécessite pas de convertisseur analogique-numérique (CAN), ce qui laisse plus de place à d'autres capteurs, par exemple d'humidité ?

Voir au hasard => http://pagesperso-orange.fr/roger.moril ... bst_4.html, cet auteur propose un code de moins de 10 lignes !

ds1620.jpg
Exif et Meta MicroCartouche ds1620.jpg (8.36 Kio) Vu 28819 fois


Bien sûr on peut tout à fait se passer d'un système embarqué, mais les possibilités une fois en place sont tellement nombreuses qu'il serait dommage de s'en priver !
En cas de budget serré, un unique microcontrôleur est utilisable sur plusieurs système (c'est ce que je fais)
Il n'empêche que malgré ces facilités, une bonne connaissance de l'électronique est conseillée et les montages à composants discrets, même si figés, ont tout autant leur valeur.
(mais là malheureusement je suis assez pomme et suis toujours heureux de trouver de l'aide !)

* j'emploie ici le terme microcontrôleur plutôt que microprocesseur car ces derniers sont entourés d'office de divers composants. Exemple de familles connues des bricoleurs : Atmel, BasicStamp, PicBasic, etc …
(voir aussi http://fr.wikipedia.org/wiki/Microcontr%C3%B4leur)
Bien amicalement, Christian
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Re: Construction d'une étuve régulée par micro-processeur

Messagede JeanMarie » 23 Fév 2009 00:06

Oui Christian, je crois que le DS1620 conviendrait à merveille. J'en ai 2 exemplaires quelquepart mais je ne parviens pas à remettre la main dessus. J'ai aussi 2 exemplaires de DS18B20 qui donne aussi directement la T° convertie en valeur digitale directement exploitable par le micro-contôleur (dans mon esprit, je croyais que "micro-processeur" était équivalent mais je vois qu'il y a des nuances). Ces 2 sondes vont toutes deux jusqu'à 125°, ce qui est tout à fait confortable pour nous.

Tu dis
En cas de budget serré, un unique microcontrôleur est utilisable sur plusieurs système


Je crois que tu penses à un microcontrôleur installé à l'achat sur une carte de développement, du style des Picbasic et autres Arduino. Ces cartes tournent souvent autour des 30 à 50 €. Mais si on veux bien manier un peu le fer à souder, il n'y a aucun problème à utiliser un microcontrôleur nu à monter sur une plaque à pastilles ou une plaque à pistes (veroboard) ou encore sur un circuit imprimé à faire soi-même. Comme j'ai dit plus haut, j'ai des Atmega8 qui reviennent à un peu plus d'1 € pièce et qui disposent de 23 broches d'entrée/sortie et de 8 K de mémoire flash, avec une fréquence pouvant aller jusqu'à 16 MHz. A ce prix-là, chaque appareil mérite son microcontrôleur.

La seule chose que les microcontrôleurs n'aiment pas, c'est effectivement qu'on les programme en langage SMS :lol:

Bonne nuit à tous.
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Re: Construction d'une étuve régulée par micro-processeur

Messagede Christian » 23 Fév 2009 02:25

Re,
(dans mon esprit, je croyais que "micro-processeur" était équivalent mais je vois qu'il y a des nuances)

Rapidement mon cheminement ...
Microcontrôleur:
Nous avons un microprocesseur comme partie principale qui est connecté à un quartz (horloge) puis une mémoire flash pour les programmes, une eprom pour stoker d'autres données, etc …
ici tout est intégré ! (sauf le quartz pour les versions les plus basiques)
Microprocesseur:
Il est tout nu !
Mais je pense qu'utiliser un terme ou l'autre n'est pas une erreur dans nos bricolages et j'ai souvent employé microprocesseur ...

Je crois que tu penses à un microcontrôleur installé à l'achat sur une carte de développement, du style des Picbasic et autres Arduino. Ces cartes tournent souvent autour des 30 à 50 €. Mais si on veux bien manier un peu le fer à souder, il n'y a aucun problème à utiliser un microcontrôleur nu à monter sur une plaque à pastilles ou une plaque à pistes (veroboard) ou encore sur un circuit imprimé à faire soi-même. Comme j'ai dit plus haut, j'ai des Atmega8 qui reviennent à un peu plus d'1 € pièce et qui disposent de 23 broches d'entrée/sortie et de 8 K de mémoire flash, avec une fréquence pouvant aller jusqu'à 16 MHz. A ce prix-là, chaque appareil mérite son microcontrôleur.


Non pas tout à fait, je pensais à des circuits complets qui ne nécessitent pas nécessairement de carte de développement, comme par exemple certains Stamp et PicBasic.
Il suffit de placer dans l'application des connecteurs à broches, mais il est vrai qu'ils coutent beaucoup plus cher.
Plus chers mais facilement déplaçables !
Comme je suis un indécrottable bricoleur (comme toi visiblement) mes projets ne sont jamais réellement aboutis … il y a toujours une combine à creuser !
Pour ceci j'aime bien les solutions "LEGO", même s'il reste plein de fils en l'air ...

Mais il est certain que pour une application aboutie, le but est plutôt de diminuer fortement les frais tout en conservant les performances demandées !
Dans cette optique, l'étuve de Jean conservera longtemps je pense le meilleur rapport "qualité /prix / simplicité" ;)
=> http://www.microscopies.com/DOSSIERS/Ma ... /Etuve.htm
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Re: Construction d'une étuve régulée par micro-processeur

Messagede JeanMarie » 23 Fév 2009 17:07

Christian a écrit:Dans cette optique, l'étuve de Jean conservera longtemps je pense le meilleur rapport "qualité /prix / simplicité"
=> http://www.microscopies.com/DOSSIERS/Ma ... /Etuve.htm


Oui, c'est très simple, très beau, très bon marché et certainement très efficace pour l'usage auquel c'est destiné.

Avant de trouver le four, je pensais à quelque chose comme ça mais avec quand même un moyen de réguler la T° à différents niveaux car je destine cette étuve à plusieurs usages et pas seulement au séchage de lames.


Christian a écrit:Mais il est certain que pour une application aboutie, le but est plutôt de diminuer fortement les frais tout en conservant les performances demandées !

Lorsqu'un bricolage est fini, j'ai toujours plaisir à dire que l'ensemble des éléments coûte la somme ridicule de xx €. En fait j'ai parfaitement concience que cette somme représente ce que cela me coûterait pour un second exemplaire. Car en réalité, je ne compte pas les nombreux essais, erreurs et changements de programme en cours de route pour aboutir au premier exemplaire, ce qui fait que celui-ci revient au moins à 5 ou 10 fois le coût annoncé. Mais il n'y a probablement pas d'autre moyen de progresser.

Que les pourfendeurs de religion veuillent bien me pardonner de rappeler une parole de sagesse des Pères du désert : "Une journée où tout se passe bien est une journée perdue". A méditer. :grat:
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