Le Naturaliste

Bonjour à tous

De retour de St laurent, où j'ai pu me rendre compte du travail efficace des membres de ce forum ,tant en recherches bibliographiques qu'en prospections sur le terrain (voir les messages précédents) ,quelques photos....

Le village de St laurent:



Un des affleurements de diatomite :



Préparation et examen des échantillons:



Il faisait chaud....à défaut de rosé de Provence....

Vraiment bien!


Merci, c'est justement ce que je cherchais


Merci beaucoup



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Bonjour à tous,

Merci pour ce beau reportage et quelle passionnante expédition!

Amicalemnt

Jean-Pierre

Bonjour à tous, Jean-Pierre

je reconnais que l'expédition était particulièrement bien signalisée : les premiers explorateurs de2009 (Alain,Claude,Daniel) nous avaient placés des petits cailloux qu'il a suffit de suivre.....
L'examen des échantillons a aussi été facilitée par la parfaite maîtrise de la préparation du matériel brut de Dominique....
Moi, j'étais tranquillement dans mon fauteuil à admirer les diatomées présentes sur chaque lame ! (même si j'ai eu quelques problèmes d'éclairage sur le microscope!)
En exemple un Chaetoceros , montrant une paire de soies non altérée par le traitement:

Bravo à vous !
Et merci pour ce petit reportage bien sympathique !
(je vois qu'en plus de la clairette, les Cavarolets étaient de la partie ! )

Ces soies intactes, c'est assez incroyables si on imagine le temps passé !!!

Re Chris

La seule critique que j'ai pour le Cavarolet est qu'il n'est pas pratique de bouger la lame au doigt, étant gêné par le rebord du support.

Ces soies intactes, c'est assez incroyables si on imagine le temps passé !!!

Le temps passé et aussi la compression, car il a fallut attaquer la matière au burin !!:

André a écrit:Le temps passé et aussi la compression, car il a fallut attaquer la matière au burin !!

C'est d'autant plus fascinant ! Ce site est un vrai livre d'histoire, à feuilleter au burin et à l'acide

La seule critique que j'ai pour le Cavarolet est qu'il n'est pas pratique de bouger la lame au doigt, étant gêné par le rebord du support.

Idem ! Pour ma part j'ai résolu le problème en collant un petit morceau de scotch de chaque côté de la lame, ça aide bien
Une autre critique serait la stabilité du micro lorsqu'il est équipé de son éclairage Led ... surtout en montant un petit APN compact dessus.
Il serait bon de bricoler un taraudage pour y fixer un pied photo, mais c'est un autre sujet ...

Bon jour,

Je cherche des diatomites de Saint Laurent la Vernede (Garde). Pour échange
je pourrais offrir les matériaux suivants:

- de la caillasse de la Lande de Luneboug en Allemagne
- du Moler de l'Île de Fur en Danemark, fossile maritime, similaire au Mors
- Artern, source de l'eau saline
- dépôts de boue du fond du lac de "Schollener See" en Allemagne.

Tous les échantillons sont richs en biodiversité, les diatommées sont denses
et en bon état.
Le cas échéant, je pourrais aussi offrir d'autres matériaux.

André

Bonjour Tous,

Je fais remonter ce post car j'ai (re)-découvert, dans un ancien bouquin, (seulement aujourd'hui ) une information qui serait susceptible d'intéresser nombre d'entre vous qui recherchiez un protocole d'extraction de diatomées.

Ci-après cette description qui pourrait s'appliquer (peut-être) sur les échantillons que vous avez récolté sur le gisement de Saint-Laurent-la-Vernède.
Je vous le livre tel quel.

".......... Pour éliminer progressivement les particules minérales et isoler les frustules on procède de la façon suivante :
Ebullition de 2 g. de sédiment dans 100 ml d'eau oxygénée 110 volumes à 30% pendant 30 mn. On procède à des lavages répétés (au moins 10) suivis de décantations de façon à éliminer progressivement les particules minérales les plus lourdes et à ne conserver que les frustules siliceux plus légers. On obtient ainsi un liquide fortement enrichi en Diatomées dont on dépose une goutte sur une lamelle circulaire. Après évaporation complète, on dépose sur la lamelle une goutte d'une résine à fort indice de réfraction (Clearax, n=1,66), on chauffe et on applique une lamelle sur une lame.

Dans le cas ou la roche est calcaire, une attaque par HCl à froid est préalablement nécessaire.
Si la roche est argileuse il faut la défloculer au pyrophosphate puis au bout d'une heure siphonner le liquide surnageant.
Enfin, si l'échantillon est très compact et cimenté il faut essayer de le fragmenter (par cristallisation d'acétate fondu, par le gel, etc...). Bien entendu ces méthodes ne sont pas les seules; un fractionnement par liqueur dense peut être utile."

Pour ceux que ça intéresse, je peux mettre à disposition d'autres pages du même bouquin concernant les procédés d'extraction des Coccolithophoridés, Silicoflagellés, Dinoflagellés, pollens, foraminifères et ostracodes, pour ces deux derniers rien de bien sorcier...

Bonjour à tous,

Merci Didier pour ce protocole qui m'incitera peut être à faire enfin ma propre extraction.
Peux tu nous référencer stp cet ouvrage?

A l'occasion d'une sortie géologique au nord du bassin houiller d'Alès dont j'ai mis un CR à cette adresse:
http://pagesperso-orange.fr/societegeol ... %20SGA.htm,
j'ai posé la question de l'intérèt du gisement de Saint Laurent à notre guide, géologue retraité de l'école des mines d'Alès et animateur de l'AGAR, association des géologues gardois (Alès et sa région).

Il pense qu'il y avait autrefois parmi les marnes des bancs beaucoup plus riches en diatomées qui étaient dégagés à la faveur de l'exploitation ...

Mais ce n'est pas parce que les conditions sont plus difficiles qu'il ne faut pas continuer.

Au passage, Bravo à Paüle qui a su, en postant ses sujets judicieusement, composer un beau bandeau au site avec des échantillons de Saint Laurent allant du triangle à l'hexagone!!!