Le frustré de la frustule !
Posté: 17 Aoû 2015 11:01
Salut à tous
Cela fait quelques mois que je fais dans les marnes d’origine marine. Ilerdien, Toarcien, Miocène, Albien, tout est bon tant que ce sont des marnes. Ayant récupéré mon microscope en début d’été (ma bino me suit partout !), je me suis lancé dans des recherches pour moi nouvelles. En effet, contaminé depuis des années par ces beautés qui fleurissent sur ce forum, je me suis dit que c’était l’occasion pour moi de faire une incursion dans ce domaine où il me reste tout à découvrir.
Et donc, cela fait 3 gisements que je traitre (miocène, Albien, Ilerdien) et rien. Rien de rien.
J’étais prêt à me jeter à l’eau dans une petite rivière près de chez moi pour collecter du lacustre quand, une amie à qui je parlais de ma frustration de la frustule me dit : « Tu veux de la diatomite, j’en ai pour mon chat ! ».
Après les quelques secondes nécessaires à la digestion de cette phrase surréaliste, je lui répondis sobrement : « Oui, j’en veux ! ». Elle me sortit alors un sachet d’un kilo d’une sorte de sable fin beige dont je pris quelques cc.
Le lendemain, pensant trouver de la faune lacustres d’Auvergne je monte une lame avec une goutte d’eau et commençais mon apprentissage. Car de prime abord, je ne vis rien. Question d’habituation à l’échelle et à l’éclairage. Je vous passe les diverses pataugeries d’épaisseur de lamelle, de prise de vue, du travail du résultat photographique pour en arriver à ces premiers résultats :
Le premier constat, c’est que les radiolaires ne trompent pas, il s’agit de diatomite d’origine marine. Du coup, sur mon insistance, mon amie a écrit à la boite qui lui a vendu pour en connaitre l’origine.
L’autre constat, c’est que le stacking avec un grossissement 1 000, n’est pas forcément facile. J’ai découvert à cette occasion que la Diatomée possède un relief (celle en haut à droite est en connexion, en forme de gélule.)
Lors de ma dernière séance, j’ai mis l’accent sur les radiolaires et les résultats sont, je trouve, meilleurs :
Grossissement 400
Et au maximum de grossissement (x1000), ce radiolaire (ou spicule ?) de 10µm, à 4 axes :
Mais tout cela c’est bien joli, mais n’explique pas pourquoi je ne trouve rien dans mes marnes.
Ma méthodologie :
Je prélève une cuillère à soupe de sédiment brut que j’ai mouillé à l’eau 24h en vue de le tamiser (tamisage, séchage et passage dans l'hyposulfite de sodium, additionné ensuite d'eau oxygénée selon la méthode d’Aveburg (1962) et retamisage, séchage et tri).
Je recouvre ce sédiment brut 10-20 fois son volume d’eau de javel à 9° (le maximum de concentration que je trouve ici) que je laisse 24h en touillant de temps en temps.
Je rince par décantation dans un bocal de 1 litre 4 à 5 fois (mais je viens de lire quelque part sur le forum qu’il faut compter 12 mn par cm, je n’attends jamais autant ! 18 cm de hauteur d’eau = 3h 30 !)
Puis je passe à l’acide chlorhydrique une petite heure.
Puis je décante à nouveau en essayant d’enlever l’eau trouble plus rapidement afin de limiter le nombre de particules argileuses.
En décrivant cette méthodologie, je m’aperçois avec clarté qu’il est probable que j’élimine les éventuelles diatomées au cours des décantations trop rapides. Mais comment alors enlever les particules argileuses ???
Pourriez vous m'y aider ? (et toute autre suggestion est la bienvenue)
Cela fait quelques mois que je fais dans les marnes d’origine marine. Ilerdien, Toarcien, Miocène, Albien, tout est bon tant que ce sont des marnes. Ayant récupéré mon microscope en début d’été (ma bino me suit partout !), je me suis lancé dans des recherches pour moi nouvelles. En effet, contaminé depuis des années par ces beautés qui fleurissent sur ce forum, je me suis dit que c’était l’occasion pour moi de faire une incursion dans ce domaine où il me reste tout à découvrir.
Et donc, cela fait 3 gisements que je traitre (miocène, Albien, Ilerdien) et rien. Rien de rien.
J’étais prêt à me jeter à l’eau dans une petite rivière près de chez moi pour collecter du lacustre quand, une amie à qui je parlais de ma frustration de la frustule me dit : « Tu veux de la diatomite, j’en ai pour mon chat ! ».
Après les quelques secondes nécessaires à la digestion de cette phrase surréaliste, je lui répondis sobrement : « Oui, j’en veux ! ». Elle me sortit alors un sachet d’un kilo d’une sorte de sable fin beige dont je pris quelques cc.
Le lendemain, pensant trouver de la faune lacustres d’Auvergne je monte une lame avec une goutte d’eau et commençais mon apprentissage. Car de prime abord, je ne vis rien. Question d’habituation à l’échelle et à l’éclairage. Je vous passe les diverses pataugeries d’épaisseur de lamelle, de prise de vue, du travail du résultat photographique pour en arriver à ces premiers résultats :
Le premier constat, c’est que les radiolaires ne trompent pas, il s’agit de diatomite d’origine marine. Du coup, sur mon insistance, mon amie a écrit à la boite qui lui a vendu pour en connaitre l’origine.
L’autre constat, c’est que le stacking avec un grossissement 1 000, n’est pas forcément facile. J’ai découvert à cette occasion que la Diatomée possède un relief (celle en haut à droite est en connexion, en forme de gélule.)
Lors de ma dernière séance, j’ai mis l’accent sur les radiolaires et les résultats sont, je trouve, meilleurs :
Grossissement 400
Et au maximum de grossissement (x1000), ce radiolaire (ou spicule ?) de 10µm, à 4 axes :
Mais tout cela c’est bien joli, mais n’explique pas pourquoi je ne trouve rien dans mes marnes.
Ma méthodologie :
Je prélève une cuillère à soupe de sédiment brut que j’ai mouillé à l’eau 24h en vue de le tamiser (tamisage, séchage et passage dans l'hyposulfite de sodium, additionné ensuite d'eau oxygénée selon la méthode d’Aveburg (1962) et retamisage, séchage et tri).
Je recouvre ce sédiment brut 10-20 fois son volume d’eau de javel à 9° (le maximum de concentration que je trouve ici) que je laisse 24h en touillant de temps en temps.
Je rince par décantation dans un bocal de 1 litre 4 à 5 fois (mais je viens de lire quelque part sur le forum qu’il faut compter 12 mn par cm, je n’attends jamais autant ! 18 cm de hauteur d’eau = 3h 30 !)
Puis je passe à l’acide chlorhydrique une petite heure.
Puis je décante à nouveau en essayant d’enlever l’eau trouble plus rapidement afin de limiter le nombre de particules argileuses.
En décrivant cette méthodologie, je m’aperçois avec clarté qu’il est probable que j’élimine les éventuelles diatomées au cours des décantations trop rapides. Mais comment alors enlever les particules argileuses ???
Pourriez vous m'y aider ? (et toute autre suggestion est la bienvenue)