Re: Démonter un Zeiss Standard 14
Posté: 03 Déc 2017 11:02
Stéphane :
Voici une photo du système de commande verticale de la platine. On peut voir que le lubrifiant est plus de type "huile", mais très visqueux. Est-ce-que la graisse sera quand-même adapté à cet endroit, ou il vaudrait mieux aller vers une huile haute viscosité ?
En général, on se contente de ne changer que les vieilles graisses figées. Si les huiles sont encore présentes (et en quantité suffisantes, et sur toutes les surfaces à lubrifier), qu'elles semblent correctes (pas de gommage sec, pas de floculation...), on les laisse.
Si le process de dissolution des vieilles graisses à supprimé l'ensemble des lubrifiants (cas d'une dissolution longue au trempé de tout le mécanisme dans du pétrole), on lubrifie bien sûr...
Huile ou graisse ?
Les huiles ont une nette tendance à migrer, en s'insinuant par capillarité. Partout. J'ai toujours défendu les graisses moderne de synthèse, qui ne migrent pas. 100% de la surface des pièces mécaniques doit être recouverte, ne serait-ce que pour les protéger de l'oxydation. On les tiédie préalablement, vers 40°C.
A noter également que je n'ai pas trouvé la moindre trace de graisse sur les éléments d'engrenage. Ces parties fonctionnent à sec?
Les pignons nylon travaillent à sec.
Les pignons laiton ou acier sont (en règle générale) toujours lubrifiés. Je ne vois pas d'exception (*)... mais je ne suis pas mécanicien chez Zeiss.
Ce n'est pas la quantité de graisse qui protège, c'est la régularité du film.
(*) nous traitons de composants mécaniques scellés de microscopes. Les mécanismes horlogers des pendules comtoises à l'air libre sont secs, afin de ne pas collecter les poussières.
Voici une photo du système de commande verticale de la platine. On peut voir que le lubrifiant est plus de type "huile", mais très visqueux. Est-ce-que la graisse sera quand-même adapté à cet endroit, ou il vaudrait mieux aller vers une huile haute viscosité ?
En général, on se contente de ne changer que les vieilles graisses figées. Si les huiles sont encore présentes (et en quantité suffisantes, et sur toutes les surfaces à lubrifier), qu'elles semblent correctes (pas de gommage sec, pas de floculation...), on les laisse.
Si le process de dissolution des vieilles graisses à supprimé l'ensemble des lubrifiants (cas d'une dissolution longue au trempé de tout le mécanisme dans du pétrole), on lubrifie bien sûr...
Huile ou graisse ?
Les huiles ont une nette tendance à migrer, en s'insinuant par capillarité. Partout. J'ai toujours défendu les graisses moderne de synthèse, qui ne migrent pas. 100% de la surface des pièces mécaniques doit être recouverte, ne serait-ce que pour les protéger de l'oxydation. On les tiédie préalablement, vers 40°C.
A noter également que je n'ai pas trouvé la moindre trace de graisse sur les éléments d'engrenage. Ces parties fonctionnent à sec?
Les pignons nylon travaillent à sec.
Les pignons laiton ou acier sont (en règle générale) toujours lubrifiés. Je ne vois pas d'exception (*)... mais je ne suis pas mécanicien chez Zeiss.
Ce n'est pas la quantité de graisse qui protège, c'est la régularité du film.
(*) nous traitons de composants mécaniques scellés de microscopes. Les mécanismes horlogers des pendules comtoises à l'air libre sont secs, afin de ne pas collecter les poussières.