Stéphane :
Voici une photo du système de commande verticale de la platine. On peut voir que le lubrifiant est plus de type "huile", mais très visqueux. Est-ce-que la graisse sera quand-même adapté à cet endroit, ou il vaudrait mieux aller vers une huile haute viscosité ?
En général, on se contente de ne changer que les vieilles graisses figées. Si les huiles sont encore présentes (et en quantité suffisantes, et sur toutes les surfaces à lubrifier), qu'elles semblent correctes (pas de gommage sec, pas de floculation...), on les laisse.
Si le process de dissolution des vieilles graisses à supprimé l'ensemble des lubrifiants (cas d'une dissolution longue au trempé de tout le mécanisme dans du pétrole), on lubrifie bien sûr...
Huile ou graisse ?
Les huiles ont une nette tendance à migrer, en s'insinuant par capillarité. Partout. J'ai toujours défendu les graisses moderne de synthèse, qui ne migrent pas. 100% de la surface des pièces mécaniques doit être recouverte, ne serait-ce que pour les protéger de l'oxydation. On les tiédie préalablement, vers 40°C.
A noter également que je n'ai pas trouvé la moindre trace de graisse sur les éléments d'engrenage. Ces parties fonctionnent à sec?
Les pignons nylon travaillent à sec.
Les pignons laiton ou acier sont (en règle générale) toujours lubrifiés. Je ne vois pas d'exception (*)... mais je ne suis pas mécanicien chez Zeiss.
Ce n'est pas la quantité de graisse qui protège, c'est la régularité du film.
(*) nous traitons de composants mécaniques scellés de microscopes. Les mécanismes horlogers des pendules comtoises à l'air libre sont secs, afin de ne pas collecter les poussières.