De plus en plus de photographes réalisent de superbes clichés avec une richesse en détails inégalée en macrophotographie, par zedification de séries réalisées avec une optique de microscope à l'infini.
Les techniques classiques seraient elles bonnes à jeter à partir du rapport d'agrandissement 2,5x (champ photographié de 14x9mm)?
J'ai comparé pour cela l'usage de 2 systèmes photographiés cote à cote ci dessous:
- médical Nikkor 200mm et bonnettes pour le rapport 3x
- Olympus MSPlan 5X ou UIS 2,5x associés à une bonnette simple 4Diopties (250mm de focale), mise au point à l'infini sur soufflet.
Au niveau de l'encombrement et du poids, le medical Nikkor est lègèrement gagnant seul, mais il doit être associé à son boitier de piles pour le flash, alors que l'optique de microscope nécessite un flash secondaire piloté par celui du boiter.
La distance de travail est aussi à l'avantage du nikon.
Par contre le grandissement, est à son maximum à 3x avec l'objectif photographique (sauf à y ajouter d'autres bonnettes) alors que toute une gamme d'optique de microscope 2,5 puis 5 puis 10x peut être utilisée (puis mème 20 ou 50 LWD!)
J'ai commencé par un test sur pied avec un capitule de marguerite.
Le medical Nikkor est utilisé très diaphragmé ce qui nuit à la définition, mais donne une certaine profondeur de champ.
C'est un objectif assez ancien et qui n'est pas très réputé optiquement. Il se défend malgré tout.
A l'inverse, l'objectif de microscope infini a une meilleure définition (sensible mème sur écran internet sur le rendu des languettes du bas à droite), mais manque de profondeur de champ.
Il est nécessaire d'associer plusieurs images avec l'optique de microscope pour trouver un peu de profondeur de champ. Cela n'est possible qu'avec un sujet immobile et avec un support stable et une bonne mécanique de déplacement.
Il faut aussi plus de temps, non seulement pour réaliser plusieurs clichés, mais ensuite pour les traiter sur ordinateur.