Le Naturaliste

Hello

Je viens de voir le sujet.
Je ne sais pas s'il est très utile de s'ennuyer avec des filtres polarisants.
Je pense qu'un simple diffuseur et des sources de lumière bien placées permet de régler en grande partie le problème.
Avant de dézinguer une ampoule à LED (bon, on commence par en avoir en panne), j'aurais tenté la balle de ping-pong.

http://macromicrophoto.fr/dotcl/public/Divers/Labo01/mini-coquille-small.jpg

En ce moment, pour mes insectes brillants (bon, ça n'est pas parfait), j'utilise une faisselle (grand pot), enveloppée dans un papier 80g. Ensuite, je place un flash devant mais en-dessous du sujet... il n'y a que de la diffusion-réflexion.

Fredlab a écrit:Hello

Je viens de voir le sujet.
Je ne sais pas s'il est très utile de s'ennuyer avec des filtres polarisants.
Je pense qu'un simple diffuseur et des sources de lumière bien placées permet de régler en grande partie le problème.
Avant de dézinguer une ampoule à LED (bon, on commence par en avoir en panne), j'aurais tenté la balle de ping-pong.

http://macromicrophoto.fr/dotcl/public/Divers/Labo01/mini-coquille-small.jpg

En ce moment, pour mes insectes brillants (bon, ça n'est pas parfait), j'utilise une faisselle (grand pot), enveloppée dans un papier 80g. Ensuite, je place un flash devant mais en-dessous du sujet... il n'y a que de la diffusion-réflexion.

Bonsoir
Voici un essai avec les deux systèmes d'éclairage:
- 2 lampes Jansjo d'IKEA seules (photo 2)
- et avec les deux même lampes + gobelet plastique (meilleur que le classique pot de yaourt). Donc pas de flash. (photo 3)

Le résultat est conforme à ce que j'ai toujours observé: avec des sujet insuffisamment contrastés, le diffuseur réduit encore le contraste et rend le résultat plutôt fade.
Avec des sujet très contrasté + diffuseur + flash, c'est peut-être meilleur mais ce n'est pas la règle. (voir ta dernière bébête bleue métallisée)
Je préfère un peu de reflet et un bons contraste que l'inverse.
Pourquoi je n'utilise pas le flash? tout simplement parce que depuis que je possède le PENTAX KP, je n'utilise plus que l'obturation électronique laquelle ne permet pas l'emploi du flash (je pense que c'est pareil avec Canon ou Nikon) et puis ça tombe bien, je n'aime pas le flash qui demande des réglages plus délicats que les bonnes vielles leds.
Alors avec les lampes, je pense qu'il doit être possible de moduler les reflets en jouant sur la rotation des filtres polarisants afin d' optimiser le résultat. A voir, mais il me manque encore un filtre pour avancer dans ce sens.

PS les deux photos sont prises à la bino Olympus SZH grossissement 50X avec l'optique frontale de 1x.
Zédification de 15 prises, DMAP, photos brutes en JPEG, aucune retouche en post traitement.
Sujet: une araignée inconnue de 10 mm.

Bonjour,

Dans mon exposé j'ai oublié de parler de l'utilisation des filtres polarisants. Il y a un autre phénomène concernant les réflexions. En principe la lumière éclairante est non structurée (non polarisée), mais la réflexion modifiera la polarisation de la lumière réfléchie. Suivant des lois où l'indice n intervient. Si on a affaire à une surface vitreuse l'indice est de l'ordre de 1.3 à 1.6 et la lumière est réfléchie suivant les lois de l'angle de Brewster https://fr.wikipedia.org/wiki/Angle_de_Brewster
[Ces lois sont aussi valables avec des réflexions métalliques, mais l'indice n devient très grand (>100? 1000? ) rendant ces lois inexploitables.

Dans le cas du verre ce qui est réfléchit à 57° est totalement polarisé (si soleil) cela créait des problèmes de mesure sur les reflex... vous savez le ciel à 90° de la lumière du soleil, les réflexions dans le prisme.

Donc, pour résumer ces choses délicates, une surface vitreuse peut avoir des reflets polarisés qu'on peut atténuer avec un filtre polarisant. Mais cela est très délicat à coordonner. Idéalement une source ponctuelle sera plus facile à exploiter... mais gérer des angles précisément sous microscope/objectif demandera un vrai sacerdoce ... pour un résultat non garanti!

Il vaut mieux mettre fictivement son oeil et s'arranger pour avoir un "ciel fictif" totalement lumineux.

Il faut aussi prendre conscience que le reflet se fait sur une surface non plane augmentant la densité d'éclairement du reflet.

Cordialement

JMP76 a écrit:Bonjour,

Dans mon exposé j'ai oublié de parler de l'utilisation des filtres polarisants. Il y a un autre phénomène concernant les réflexions. En principe la lumière éclairante est non structurée (non polarisée), mais la réflexion modifiera la polarisation de la lumière réfléchie.

En utilisant trois filtres, la lumière éclairante est déjà polarisée.

JMP76 a écrit:Donc, pour résumer ces choses délicates, une surface vitreuse peut avoir des reflets polarisés qu'on peut atténuer avec un filtre polarisant. Mais cela est très délicat à coordonner.

Mais une source de lumière déjà polarisée est plus facile à maîtriser voir même facile à faire disparaître avec un filtre polarisant analyseur.

JMP76 a écrit:Il faut aussi prendre conscience que le reflet se fait sur une surface non plane augmentant la densité d'éclairement du reflet.

Ce n'est pas le cas avec une source déjà polarisée. dont le reflet peut varier de 0 à 100%

Bonjour à tous !

J’affine ma technique en macro sur pied avec ce Coryste d’un peu plus de 60 mm dans sa plus grande longueur.
Voici le dispositif final dont je vous ai présenté les différents éléments dans ce fil de discussion.



Mon premier essai de zédification, sur papier canson noir mat, en éclairage direct, ne me satisfaisait pas plus que ça. J’ai pensé que je pouvais faire mieux (c’est l’image que j’ai utilisé dans Mes images de printemps).
Image brute non retouchée :


J’ai donc posé le pot de crème fraiche autour de la bête et éloigné l’appareil photo pour que la plus grande longueur soit disposé verticalement dans le champ, afin de bénéficier d’un éclairage équilibré de chaque coté de l’animal avec mes leds de liseuse :

Image non retouchée :


Cette image est beaucoup plus satisfaisante. Le détourage est assez simple et n’a que l’inconvénient de supprimer la pilosité de l’animal. Les ongles jaunes ont été les seul points qui ont nécessité un peu de minutie.




Et voici l’image définitive finalisée :



Une autre image réalisée ensuite avec le même matériel, sur un mollusque primitif (un Archéogastéropode) (avec bryozoaire sur le capot !) totalement nacré de l’intérieur : Haliotis tuberculata.

La nacre ne sort pas à l'identique, mais je ne sais si on peut faire mieux d'après les images de publications en ma possession...

Bonjour Sylvain,

Pour le rendu de la nacre, as-tu essayé d'humecter la nacre avec un pulvérisateur d'eau juste avant de prendre la photo ? Une huile
donnerait un résultat permanent mais avec un rendu différent que personnellement je trouve peu naturel. J'ai vécu ça jadis avec des ammonites nacrées.

Cordialement

Gérard Breton

Merci Gérard !

J'ai fait un essai en mouillant la coquille et effectivement cela donne un résultat intéressant !

Bonjour Sylvain, tous,

C'est une façon bien économique de pratiquer la macro-photo ! Le résultat est très bon.
Tu peux aussi faire des photos sans flash et sans pot !

Salut Sylvain,
J'utilise pour ma part la partie égouttoir d'un grand pot de fromage blanc, une "faisselle". Ça laisse passer beaucoup de lumière, c'est donc économique en flash et le côté diffuseur est efficace.
C'est très proche comme solution !
Olivier

Utilisateur nomade (via mobile device)

Bonsoir Sylvain, tous,

L'eau marche bien, les liquides hydrophobes (prétroles, huiles) marchent aussi mais donnent à mon goût un résultat trop fort. Reste, si tu n'as pas d'eau sous la main, la possibilité de traiter ta photo sous photoshop, ce qui donne un résultat proche de celui de l'humidification. Je me suis permis de traier ainsi très rapidement, sans fignoler, ta photo, et ça donne un résultat proche de l'humidification !



Cordialement

Gérard Breton