La vidéo "céramique" est très bien réalisée et le passage de l'optique au MEB n'est presque pas repèrable.
Avec la mème technique, mais une amplitude encore plus grande vers l'infiniment grand, on peut citer le film et le livre "les puissances de 10" qui date encore plus car commandé par IBM à la fin du XXe
http://www.youtube.com/watch?v=Ldhr1FnK9UYSamG a écrit:de X5 à X10 : soufflet et 24 inversé (si vous avez en tête la référence d'un soufflet avec un max de tirage optique, je suis preneur)
Peu importe le soufflet. un Nikon ou un Canon sera plus grand qu'un Novoflex, mais il est toujours possible de mettre bout à bout 2 soufflets ou d'ajouter des bagues allonges à un soufflet.
Par contre, à la place du grand angle inversé, un objectif de type "lupenobjectiv" des allemands, c'est à dire une optique optimisée pour les forts grandissements, en général à monture RMS de microscope (comme un luminar Zeiss ou un macro Minolta ou Canon 25mm) sera plus qualitatif.
SamG a écrit:de X10 à x50 ? j'imagine que l'on retombe dans des procédés de microscopie, mais quel type de matos doit être envisagé?
il est possible de rester en technique macro avec un grandissement en une fois, au foyer d'un luminar Zeiss ou d'objectif de microscope de 10x, 20x ou 50x.
Ce sera discontinu et à 20x et 50x, un objectif prévu pour un usage sans lamelle est préférable.
Actuellement, un objectif de microscope "à l'infini" associé à un objectif comme lentille de tube peut aussi être utilisé.
Mais pour plus de confort, je conseillerais un microscope épiscopique (métallographique Mitutoyo ou autre...). Ce sera aussi discontinu, il n'y aura qu'un grandissement par couple objectif et projectif. Avec un projectif 2,5x , un objectif 5x donnera 12,5x, un 10x donnera du 25x et un 20x permettra de faire une image à 50X
Après, on peut ajouter un projectif 3,3x pour des grandissements intermédiaires ou on interpole sur toute la plage.
(les réalisations de Fred montrent qu'une mosaique d'images à la plus forte résolution rend non indispensables des vues à moindre grossissement qui restent nécessaires toutefois en cas de changement de mode de vision: Fred est en diascopie. A l'échelle centimètrique, on commence par regarder un caillou éclairé par dessus! )
Les exemples vus montrent que l'habileté du monteur fait passer très bien les changements de techniques!
Mais, il restera des sauts. En particulier, le passage de la photo au MEB va s'accompagner de la perte des couleurs, mais d'un gain important de résolution!
Egalement, la macrophotographie à fort grandissement dépend d'un compromis résolution/ profondeur de champ lié au phénomène de diffraction et le rendu des images à 1x diffèrera de celui des images à 50x aussi.
Pour gommer ce saut, l'usage de la technique du "focus stacking" (que l'on voudrait franciser sur ce forum en zedification ou zetagraphie), est recommandé.
Ces sauts nous ramènent au problème de l'échantillon. Ce ne sera pas le mème sur toute la gamme, juste un équivalent. Il y a quasi obligatoirement un changement d'échantillon au passage au MEB.
A partir de la, peut on envisager un 2e gap et pour les fortes macros mettre un échantillon poli, ou mème une section à examiner en diascopie?
La macrophotographie et la photographie au microscope ont beaucoup évolué avec le passage au numérique , mais les titres de la période argentique restent valables pour les conseils généraux.
Pour le choix du matériel et des conseils techniques, en attendant un livre macro de Fredlab ou du collectif "le naturaliste"
, je conseillerais en particulier "Scientific Photomacrography" de Brian Bricegirdle chez BIOS mème s'il date de 1995 .