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Les optiques modernes de microscopie n'ayant plus besoin de compensations chromatiques par un oculaire comme les anciennes, ces objectifs peuvent sans problème servir en forte macro.
Utiliser un statif comme banc macro permet de disposer autour de l'objectif monté sur l'appareil d'un bati relativement stable et permettant des déplacements micromètriques dans l'axe de prise de vue ainsi qu'une mise en place du sujet aidée par les déplacements de la surplatine du microscope.
Dans ce dispositif par contre, la visée via les oculaires est perdue puisque la tète du microscope est enlevée.
Sur certains microscopes modernes, la tète peut être conservée tout en ayant un APN avec le capteur sur le plan de l'image donnée par l'objectif. Ce n'est pas le cas sur tous les microscopes plus anciens avec un tube porte oculaire comme sortie trino car l'image se forme à l'intérieur de ce tube.
Gilles Billard a acheté d'occasion un microscope Reichert A110 qui n'avait pas de tète trino, mais était équipé d'un dispositif double observateur.
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Il a pensé à utiliser une des sorties de ce dispositif pour la photographie. Cela permet de disposer d'une visée binoculaire tout en transformant son microscope en banc macro captant l'image primaire non relayée ou agrandie des objectifs.
J'ai repris cette idée avec 2 dispositifs double observateur Olympus en ma possession.
Le premier est de forme cubique avec une sortie verticale et une latérale. Il est de la période BH dont il a la couleur grise.
J'ai utilisé un raccord artisanal pour fixer un appareil Nikon avec un tube hélicoidal qui permet de bien parfocaliser les 2 sorties.
Le sujet de test était une pièce de 1 centime d'euro.
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DO_BHgrisL.jpg (135.76 Kio) Vu 5957 fois
Ce système fonctionne parfaitement. il donne un cercle image qui ne couvre pas un capteur 24x36 avec une image de 30mm de diamètre environs. PAr contre un capteur apsc comme celui de ce D5000 est couvert.
La taille réduite du cercle image limite l'intèrèt du système. Un projectif faible de qualité comme le NFK1,67x permet de couvrir pratiquement le mème champ sur un capteur 24x36 (le rapport de recadrage entre FF et APS-c est de 1,5...)
Mais il reste un avantage en terme d'encombrement et de sensibilité aux vibrations par rapport à un montage avec tube au dessus du projectif.
Le 2e dispositif double observateur est plus récent avec le design et la couleur beige de l'époque BH2. Il a aussi une construction différente qui permet de plus éloigner les 2 observateurs. L'image primaire est vraisemblablement focalisée à l'infini dans le tube et reprise en sortie.
Malheureusement cette construction tronque dans le faisceau l'image primaire qui ne couvre plus complètement le capteur Aps-c. Un capteur plus petit, d'Olympus 4/3 serait par contre utilisable
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DO_BH2L.jpg (127.88 Kio) Vu 5954 fois
Malgré la non couverture des grands capteurs, cette technique est à retenir car elle permet à l'amateur de disposer facilement d'un photomacroscope pour les grandissements des objectifs disponibles en microscopie: 2x, 5x, 10x, et mème 20x ou 40x à grande distance de travail. Il ne lui manque que le dispositif zoom par rapport au macroscope commercial wild. Il faut se contenter de la tourelle, mais la parfocalité de celle ci est déja un avantage par rapport aux règlages nécessaires lorsque l'on change d'objectif macro au bout d'un soufflet...
PS: excusez les mauvaises illustrations avec un fond inesthètique détouré très vite. Je n'avais pas le temps de faire une séance de studio pour mettre mieux en valeur les dispositifs testés.
... enfin, des poses de x secondes, ça règle le problème de vibrations 
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