Vers un studio-stacking portable

[Fredlab]

Bonjour.

J'ai ça en gestation depuis quelques mois.
Petit à petit, j'achète de quoi envisager des sorties avec mon dispositif de stacking... aller au-dehors, si possible tôt le matin et faire du "no-kill" sur des bestioles en position, encore engourdies par le froid.

La base serait : boitier + soufflet + objectifs d'agrandisseur (Rodagon Apo 90 et 50 -> distance de travail confortable) + platine micrométrique (motorisée...) - si possible, en lumière naturelle (mais là, j'ai quand même des soucis de vibrations liées au déclenchement... encore une morte saison pour améliorer ça)

Pour lutter contre les souffles d'air, délétères, j'ai investi dans ce genre d'ustensiles.



Un "superclamp" est fixé sur un des pieds du trépied.
J'ai acheté du Manfrotto bien moins cher que là... sur ebay à 16 + 10 euros de fdp
(j'avais aussi trouvé une référence encore moins chère, en "noname")
Sur le superclamp, s'adapte un bras flexible (ou d'autres choses), j'ai choisi le plus rigide, un Manfrotto 237 HD qui supporterait 500 g de charge (il existe un modèle plus "light" pour 300 g de charge - sinon, il faut chercher ce genre de référence... 5 kg supporté pour 90 euros... encore le Magic Arm 143...)

A l'autre bout, j'ai mis une grosse pince



Au niveau des référence, il faut chercher à Studio Light stand clamp
Il me fallait faire le lien entre la pince et son "spigot" et le bras flexible qui comporte aussi "spigot". Deux objets "mâles" et donc je suis allé à la recherche d'un "spigot" femelle/femelle...
J'ai trouvé ce truc qu'il a fallu que je reperce un peu pour que les spigots tiennent.
Ca me fait un degré d'articulation supplémentaire.

Au cours de mes recherches, mais parfois un peu tard puisqu'une partie des pièces de ce bras avaient déjà été commandées, j'ai déniché aussi ce produit... mais le bras m'a l'air un peu plus léger



Ce bras est donc sensé tenir la tige qui porte le sujet (on met la pince juste en-dessous du sujet, hors du champ, mais ça doit limiter les ondulations liées au vent).
Il peut aussi porter un flash...
Pour l'instant, je me demande si je n'ai pas intérêt à le mettre sur un autre support que le trépied qui porte le boitier. Ce trépied est en carbone et j'ai un peu peur de le casser en serrant trop le superclamp et par ailleurs, les vibrations du boitier se transmettent aussi sur le trépied et donc au bras flexible (avec "amplification")
Disons que l'on perd le côté "studio portable tout-en-un")

Bref, si c'est pour tenir un sujet sur une branche, mais en prenant une autre base (un autre trépied ? un pieu planté dans le sol ?), je me demande s'il ne vaut pas mieux acheter le bras articulé cité un peu plus haut...

[Fredlab]

Pour la jonction trépied/boitier, tout en gardant la possibilité de faire du stacking, mon dispositif actuel est le suivant



1 - trépied Benro C-297 (versatile) - supporte 12 kg
2 - rotule-ball Markins Q3 Emile - supporte 20 kg - une molette pour faire tourner la base sur 360° + la grosse molette pour serrer la rotule (avec un l'intérieur de la molette, de quoi régler la friction)
3 - étau de type "Arca Swiss" lié à la Markins
4 - micromètre de ma platine micrométrique -> mouvement en Z, dans un seul sens - ici, c'est en retenant la platine qui descend (le ressort de rappel est incapable de la faire remonter - d'un autre côté, le micromètre peut "pousser" la platine)
5 - étau "Arca Swiss" fixé sur la platine micrométrique
6 - chariot inférieur du soufflet Nikon PB-6
7 - plaque alu bricolée pour aller dans l'étau de la rotule-ball, plaque vissée dans la platine micrométrique
8 - platine micrométrique
9 - plaque alu pour réhausse
10 - plateau d'attache rapide, fixé au soufflet et allant dans l'étau de la platine micrométrique.

Il ne faudra pas se tromper de "bouton" lors des manipulations
Par ailleurs, ce montage manque de rigidité... trop de liaisons, trop de "porte-à-faux"
En achetant un PB-6, par contre, c'est un régal pour la tenue du boitier et les réglages de distance... Là, j'ai gagné en rigidité.

[pierre4fun]

Quel équipement

[Fred]

Je fais avec un pied (léger) et une plaquette du stacking avec les élèves maintenant.... Un atelier image mais j'ai un peu plus que l'année dernière, enfin une bonnette raynox

voici deux images prisent lors des deux dernières semaines. La punaise est bien vivante

[Daniel]

Bonjour,
la zedification de terrain pose des problèmes de bougé. Ils sont moins prononcés avec les sujets végétaux, mais présents néanmoins (vent, rétraction...) et je n'ai guère eu de modèles assez statiques coté animal!

Dans cette prise de vues, le modèle a été coopératif et l'image de cette pentatome est réussie avec une attitude naturelle des antennes dressées.
La superposition des zones nettes est suffisante. Il n'y a pas de bandes visibles car sufisammment d'images ont été prises.

Le seul détail qui permet de reconnaitre la zedification est le croisement des antennes avec les 2 pattes antérieure droite et médiane gauche: le logiciel a laissé du flou sur les jonctions. Serait ce corrigeable par une retouche manuelle en tamponnant les zones de netteté des images concernées de la pile?

[Gilles BILLARD]

Hello, Fred ...
...et bravo pour cette avancée dans le domaine.
Je m'interroge cependant sur le bien fondé du positionnement du centre de gravité de ton dispositif de stacking au dessus du systeme de fixation sur le tripode.
Il te faudra etre très vigilant pour que tout ne passe pas "cul-par-dessus-tête" au moindre réglage qui te ferait déssérrer l'empilage, en particulier au niveau de la rotule.
Perso, la prise de vue en exterieur n'en est encore qu'au stade prise de tete, mais j'ai été séduit par les dispositifs pendulaires qui semblent apporter plus de confort et de sécurité.
Un exemple parmis d'autres: ***CLIC***
Bien entendu, je bricolerai le truc en mécano-soudure ou avec du matos de récup car je n'ai pas envie de me ruiner pour faire une truc aussi basique.
Je me demande même, en écrivant ces lignes s'il ne serait pas judicieux de tout positionner en pendulaire afin d'abaisser le centre de gravité. On aurait, de haut en bas: le tripode, la rotule, les platines, le rail motorisé et enfin l'appareil qui, du coup, serait fixé comme tu le montres, mais tete en bas. Une modif du tripode serait événtuellement nécéssaire pour reculer le pied arrière qui risquerait d' interféfer avec le système de stacking...
++

[Fredlab]

Hello

Gilles, je suppose que tu réagis à la photo de mon dispositif (celui de Fred, on ne le voit pas - ses résultats sur le terrain sont très probants).
Pour le porte-à-faux, pour l'équilibre de l'ensemble, il y a le rail du PB6 qui doit permettre de répartir les masses. Pour éviter d'avoir un accident (inévitable), je suggère de jouer sur la dureté de la rotule (une molette est dédiée à cette fonction)... mais dans tous les cas, la manipulation est délicate et ça demande beaucoup d'attention. Une mise en place non routinière, deux constitutions de piles par sortie, grand max (comme au temps de la chambre photo...)
Ton idée de "gimbal" est intéressante - juste que ça coûte un rein (même chez les chinois de Benro). Les heureux possesseurs de longues focales lumineuses, utilisent effectivement ce genre de chose...
Pour un bricolage, j'avoue que ce genre de tête demande tellement de précision et d'ajustages (en plus d'être costaude sans peser trois tonnes), qu'il ne me viendrait pas à l'idée d'en fabriquer une.
J'ai déjà fait des têtes pano, mais là, on peut avoir du jeu... ça n'est pas envisageable dans un contexte de stacking de sujets de quelques mm.