Re: Mitutoyo vs Luminar - tests
Posté: 11 Sep 2016 11:00
Pascal, merci pour ce sujet toujours intéressant pour ceux qui seraient en recherche d'une solution pour se lancer dans la photographie d'objets de faibles dimensions et qui hésiteraient encore entre des objectifs corrigés à l'infini et des objectifs disons plus classiques (luminar, photar, macro-Nikkor ou objectifs de microscope pour lentille de tube finie).
Je suis surpris pas le manque de contraste des images réalisées avec les Mitutoyos.
Une hypothèse: Ce manque de contraste peut aussi être liè à la grande sensibilité de ces objectifs à l'entrée latérale de lumière par la lentille frontale (flare). SI je me souviens bien d'une présentation de ta méthode de diffusion il y a quelques années, et si c'est toujours d'actualité, tu diffusais au plus proche de l'objet, très près de la lentille frontale de l'objectif. Avec des objectifs à grand ouverture numérique, ce peut être la cause du manque de contraste.
Dans ces cas, il faut essayer de reculer se source de lumière diffusée le plus en arrière possible de la lentille frontale, tout en continuant d'éclairer correctement la scène mais aussi fabriquer et utiliser de petits pare-soleil adapté à chaque objectif. Un simple tube de papier noir peut faire l'affaire mais si on veut pousser plus loin et adapter la forme du pare-soleil à celle du capteur utilisé, on trouvera sur photomacrography.net plusieurs discussions sur le sujet, par exemple http://www.photomacrography.net/forum/v ... hp?t=31514
Le gain en terme de contraste de cette manip de retrait de la source lumineuse diffusée et d'utilisation d'un pare-soleil est vraiment impressionnant. A essayer si tu as encore les objectifs de Shrek en prêt.
Sinon, pour ce qui et de la difficulté des logiciels de traitement de stacking à gérer des images avec des zones de flous plus larges, une bonne solution consiste à plutôt faire la pile côté image que côté objet en jouant de façon raisonnable sur la focalisation de la lentille de tube, soit en la laissant flottante dans ton système (capteur et objet restant fixes, focus stacking), soit en déplaçant ton capteur (objet et lentille de tube restant fixes, rear stacking).
Cette solution très efficace en terme de rendu est un peu plus complexe à mettre en œuvre car comme tu l'as indiqué, on ne peut pas trop s'écarter de la focalisation à l'infini pour la lentille de tube. Du coup, si la scène à photographier est profonde, il faut recommencer plusieurs fois la manip après avoir déplacer, soit l'objet, soit l'ensemble du système de prise de vue.
Depuis plusieurs mois, ce mode de constitution de la pile "côté image" a été abondamment "théorisé" par Fred/Ploum sur ce forum et ailleurs, mais sans vraiment mettre en avant pourquoi il est factuellement supérieur.
Chaque image de la pile n'est ni meilleure ni pire qu'avec un autre mode de prise de vue mais, sans vouloir, ni pouvoir, l'expliquer, je constate que la représentation spatiale de la scène fournie par la pile ainsi constituée est plus facilement interprétée par les algorithmes, surtout ceux dits pyramidaux, utilisés par les logiciels de stacking.
Je suis surpris pas le manque de contraste des images réalisées avec les Mitutoyos.
Une hypothèse: Ce manque de contraste peut aussi être liè à la grande sensibilité de ces objectifs à l'entrée latérale de lumière par la lentille frontale (flare). SI je me souviens bien d'une présentation de ta méthode de diffusion il y a quelques années, et si c'est toujours d'actualité, tu diffusais au plus proche de l'objet, très près de la lentille frontale de l'objectif. Avec des objectifs à grand ouverture numérique, ce peut être la cause du manque de contraste.
Dans ces cas, il faut essayer de reculer se source de lumière diffusée le plus en arrière possible de la lentille frontale, tout en continuant d'éclairer correctement la scène mais aussi fabriquer et utiliser de petits pare-soleil adapté à chaque objectif. Un simple tube de papier noir peut faire l'affaire mais si on veut pousser plus loin et adapter la forme du pare-soleil à celle du capteur utilisé, on trouvera sur photomacrography.net plusieurs discussions sur le sujet, par exemple http://www.photomacrography.net/forum/v ... hp?t=31514
Le gain en terme de contraste de cette manip de retrait de la source lumineuse diffusée et d'utilisation d'un pare-soleil est vraiment impressionnant. A essayer si tu as encore les objectifs de Shrek en prêt.
Sinon, pour ce qui et de la difficulté des logiciels de traitement de stacking à gérer des images avec des zones de flous plus larges, une bonne solution consiste à plutôt faire la pile côté image que côté objet en jouant de façon raisonnable sur la focalisation de la lentille de tube, soit en la laissant flottante dans ton système (capteur et objet restant fixes, focus stacking), soit en déplaçant ton capteur (objet et lentille de tube restant fixes, rear stacking).
Cette solution très efficace en terme de rendu est un peu plus complexe à mettre en œuvre car comme tu l'as indiqué, on ne peut pas trop s'écarter de la focalisation à l'infini pour la lentille de tube. Du coup, si la scène à photographier est profonde, il faut recommencer plusieurs fois la manip après avoir déplacer, soit l'objet, soit l'ensemble du système de prise de vue.
Depuis plusieurs mois, ce mode de constitution de la pile "côté image" a été abondamment "théorisé" par Fred/Ploum sur ce forum et ailleurs, mais sans vraiment mettre en avant pourquoi il est factuellement supérieur.
Chaque image de la pile n'est ni meilleure ni pire qu'avec un autre mode de prise de vue mais, sans vouloir, ni pouvoir, l'expliquer, je constate que la représentation spatiale de la scène fournie par la pile ainsi constituée est plus facilement interprétée par les algorithmes, surtout ceux dits pyramidaux, utilisés par les logiciels de stacking.