Anomalie florale chez Leucoium aestivum. Quel déterminisme?
Posté: 02 Mai 2010 18:04
Dans une station de Leucoium aestivum observée dans l'Héraut fin avril dernier, à coté d'une majorité de plantes à constitution normale, quelques inflorescences montraient des fleurs anormales.
Les pièces florales externes, plus vertes qu'habituellement y sont en nombreux cycles supplémentaires. Elles forment des inflorescences serrées à l'intérieur du cycle de tépales externes. Dans chaque "sous fleur", des étamines très serrées car surabondantes, sont présentes. Elles ne semblent pas arriver à maturité C'est le cas aussi des pièces femelles, si celles-ci sont présentes car ces fleurs ne montrent pas d'évolution en fruit comme plusieurs sur les plantes normales alors en fin de floraison.
Des observations de tératologie végétale sont occasionnelles: pélories de linaires, pétales labellomorphes d'orchidées...
Elles sont intéressantes car elles posent des questions à plusieurs niveaux pour des spécialistes de génétique végétale:
- Il est facile d'imaginer des défauts de fonctionnement de gènes homéotiques. Quels travaux ont été fait sur ce sujet? Existe t il des articles de vulgarisation à propos du déterminisme génétique de la morphologie florale?
- Des disfonctionnements simillaires ont été signalés de puis longtemps par des botanistes; mais a t on une idée d'une éventuelle augmentation de leur fréquence qui indiquerait la présence de plus en plus d'agents tératogènes dans le milieu?
- Les horticulteurs sélectionnent depuis longtemps ce genre de formes lorsqu'elles se reproduisent. Ils en font des cultivars. A t on une idée des techniques employées pour produire par exemple des genèts colorés en rose au lieu du jaune habituel?
Cordialement
Les pièces florales externes, plus vertes qu'habituellement y sont en nombreux cycles supplémentaires. Elles forment des inflorescences serrées à l'intérieur du cycle de tépales externes. Dans chaque "sous fleur", des étamines très serrées car surabondantes, sont présentes. Elles ne semblent pas arriver à maturité C'est le cas aussi des pièces femelles, si celles-ci sont présentes car ces fleurs ne montrent pas d'évolution en fruit comme plusieurs sur les plantes normales alors en fin de floraison.
Des observations de tératologie végétale sont occasionnelles: pélories de linaires, pétales labellomorphes d'orchidées...
Elles sont intéressantes car elles posent des questions à plusieurs niveaux pour des spécialistes de génétique végétale:
- Il est facile d'imaginer des défauts de fonctionnement de gènes homéotiques. Quels travaux ont été fait sur ce sujet? Existe t il des articles de vulgarisation à propos du déterminisme génétique de la morphologie florale?
- Des disfonctionnements simillaires ont été signalés de puis longtemps par des botanistes; mais a t on une idée d'une éventuelle augmentation de leur fréquence qui indiquerait la présence de plus en plus d'agents tératogènes dans le milieu?
- Les horticulteurs sélectionnent depuis longtemps ce genre de formes lorsqu'elles se reproduisent. Ils en font des cultivars. A t on une idée des techniques employées pour produire par exemple des genèts colorés en rose au lieu du jaune habituel?
Cordialement