La surprise de la Pariétaire
Posté: 14 Mai 2019 17:56
Bonjour à tous !
Étant en petite forme, je sors peu. En allant chercher le pain, j'ai coupé une branche d'une pariétaire (Parietaria judaica Linné, 1756) qui pousse au pied des murs dans le village.
Au tout début, la fleur était encore apparemment fermée.
Mais vue par-dessus, on voit que si les sépales demeurent soudés à leur sommet, ils s’écartent en se séparant dans leur partie centrale, comme s’ils étaient soumis à une poussée venant de l’intérieur.
J’ai alors choisi une fleur aux sépales nettement séparés, avec une anthère déployée (celle de droite), laissant voir l’ovaire sphérique en son centre.
Je commençais la pile d’image.
Au bout d’une trentaine d’images, je vis un mouvement trop rapide pour être net et une explosion de pollen sous forme de poussières projetées. Le paysage avait changé car l’énorme filet de l’anthère de gauche s’était déployé d’un coup ! Je continuais la pile (155 images en tout) et, à la compilation par Helicon Focus, cela sort très bien. Mais le paysage ayant changé, je tentais la réalisation d'un panoramique intégrant la nouvelle anthère et son filet pour le moins musculeux.
Le résultat n'est pas si mal !
Au moment où loupes sur le nez je retirais l’objet de sous l’objectif, je vis une seconde anthère exploser et je vis clairement le nuage de 3 cm de pollen dans le faisceau de l’éclairage.
Les anglo-saxons parlent de "artillery plant" pour les Urticacées en raison de cette façon qu’elles ont de projeter leur pollen.
L’homme aurait inventé la catapulte il y a moins de 3.000 ans, tandis que ces humbles Urticacées pratiquent leur art depuis le début du tertiaire… sans faire de mal à personne !
PS A propos de personne, j’ai été surpris par le nombre de micro-insectes pressés qui galopaient en tous sens sur les fleurs.
Étant en petite forme, je sors peu. En allant chercher le pain, j'ai coupé une branche d'une pariétaire (Parietaria judaica Linné, 1756) qui pousse au pied des murs dans le village.
Au tout début, la fleur était encore apparemment fermée.
Mais vue par-dessus, on voit que si les sépales demeurent soudés à leur sommet, ils s’écartent en se séparant dans leur partie centrale, comme s’ils étaient soumis à une poussée venant de l’intérieur.
J’ai alors choisi une fleur aux sépales nettement séparés, avec une anthère déployée (celle de droite), laissant voir l’ovaire sphérique en son centre.
Je commençais la pile d’image.
Au bout d’une trentaine d’images, je vis un mouvement trop rapide pour être net et une explosion de pollen sous forme de poussières projetées. Le paysage avait changé car l’énorme filet de l’anthère de gauche s’était déployé d’un coup ! Je continuais la pile (155 images en tout) et, à la compilation par Helicon Focus, cela sort très bien. Mais le paysage ayant changé, je tentais la réalisation d'un panoramique intégrant la nouvelle anthère et son filet pour le moins musculeux.
Le résultat n'est pas si mal !
Au moment où loupes sur le nez je retirais l’objet de sous l’objectif, je vis une seconde anthère exploser et je vis clairement le nuage de 3 cm de pollen dans le faisceau de l’éclairage.
Les anglo-saxons parlent de "artillery plant" pour les Urticacées en raison de cette façon qu’elles ont de projeter leur pollen.
L’homme aurait inventé la catapulte il y a moins de 3.000 ans, tandis que ces humbles Urticacées pratiquent leur art depuis le début du tertiaire… sans faire de mal à personne !
PS A propos de personne, j’ai été surpris par le nombre de micro-insectes pressés qui galopaient en tous sens sur les fleurs.