Je réagissais au message de Catherine en espèrant des possibilités d'intervention, plus pour Cortana que pour Edge, mais en pratique je supporte par nécessité ces mises à jour.
Je n'ai pas de problème avec Edge mème si mon navigateur par défaut est firefox.
J'utilise parfois Edge lorsque les réglages par défaut de windows le mettent en avant.
En fait, pour moi le reproche est plutôt envers les contraintes de mise à jour de Microsoft.
Michel17 a écrit:je préfère avoir la naïveté de croire que ces mises à jour sont justement là pour améliorer l'outils.
Mon niveau en informatique n'est pas très élevé, ce qui me permet sans doute de "supporter" Microsoft, mais je trouve illusoire de vouloir à tout prix "contrôler" un système qui ne m'appartient pas et que je serai bien incapable de remplacer s'il n'existait pas.
Pardonnez moi de me faire l'avocat du diable, mais bien que EDF m'agace avec ses factures je me vois mal sans électricité .
P.S. Evitons de considérer l'informatique comme une philosophie, ce n'est qu'un outils.
L'objectif d'amélioration est certainement valable et peut faire accepter les petits désagréments des mises à jour:(perte de temps, perte d'argent lorsqu'il faut changer des périphériques ou renouveler des applications devenues obsolètes, risque de panne lié aux mises à jour... (Yves a déja signalé le cout de cette obsolescence imposée pour l'utilisateur)
Mais par ailleurs, il peut paradoxalement s'accompagner de régressions pour des usages particuliers et donc, pour respecter la liberté de chacun, ces mises à jours ne devraient pas être obligatoires.
C'est justement parce que l'informatique doit rester un outil à la disposition de chacun qu'elle ne doit pas devenir la propriété de grandes firmes et que chacun devrait avoir la possibilité d'adapter l'outil selon ses besoins dans un cadre de normes des états pour permettre l'interopérabilité des systèmes.
Actuellement, la part de liberté dont nous disposons est uniquement celle de choisir notre système d'exploitation dans la gamme windows, apple, android ou Linux (nous sommes maitre des mises à jour avec ce dernier système)
Yves a déja contesté l'analogie avec l'électricité. elle a en effet ses limites: on pourrait décider de ne fonctionner qu'avec sa propre électricité ... Mais bien sur cette analogie tient par le coté réseaux et dépendance au service: à partir du moment ou on accepte les échanges internet, il faut accepter les normes de fait de celui ci comme en électricité il faut que tous aient du 220V alternatif en France.
L'informatique n'est bien sur pas une philosophie, mais il ne faut pas ignorer que ses usages dépendent des systèmes économiques et politiques.
L'informatique d'une dictature n'est pas celle d'un système libéral. Et dans ce cadre, je pense qu'il est important de réfléchir à ce que doit être l'informatique d'une démocratie comme nous la concevons jusqu'à présent.