Bonjour,
j'ai consacré plus de temps qu'une minute car j'ai utilisé comme support de réponse des visites faites autour du thème géologie et œnologie. C'est un exemple d'agrotourisme culturel qui a le vent en poupe!
Mais je pense aussi que c'est assez marginal et que peu de produits agricoles peuvent provoquer un attrait similaire.
Les autres visites culturelles en lien avec l'agriculture dans mes souvenirs concernent des productions marginales (musée de la lavande qui est aussi une exploitation par exemple) ou des entreprises tenant plus du musée technique ou ethnologique (moulin à roue réhabilité ou ethnomusée...)
Néanmoins, je pense que les naturalistes, bien que par nature souvent solitaires et aussi autonomes sur le territoire français, peuvent être plus tentés par un tourisme de nature qui est développé non par les exploitations agricoles, mais par des structures comme les parcs naturels régionaux qui sollicitent des accompagnateurs de randonnée avec une formation de "médiateurs nature" pour faire découvrir les milieux naturels aux citadins.
Par exemple, lors de mon apprentissage de la plongée, un de mes objectifs a été de faire une semaine de plongée sur le site de Port cros avec l'UCPA.
A l'étranger, on peut considérer que les visites des parcs naturels africains ou des grands parcs de l'ouest américain relèvent de ce tourisme de nature.
Le problème n'est pas tant à mon avis que les activités naturalistes soient "déclassées" au niveau de tourisme. (le mot a souvent une connotation péjorative actuellement , mais si on remonte aux origines, le tourisme était une activité intellectuelle de découverte. Par exemple l'alpniste Whimper était un touriste; la randonneuse ethnologue du Népal Alexandra David Neel était une touriste de l'époque... )
Mais il serait souhaitable plutôt que pour un vaste public, le tourisme devienne plus culturel, en intégrant la dimension nature.