Bonsoir,
Oscillatoria limosa C. AGARDH, 1812 ex GAUMONT, 1892
Voici une cyanobactérie (famille Oscillatoriaceae) déjà présentée dans les collections par Ralfs WAGNER :
Elle semble facilement identifiable jusqu'à l'espèce par ses dimensions et sa morphologie.
viewtopic.php?f=49&t=1645&p=6701&hilit=limosa#p6701
Un prélèvement dans un étang mésotrophe (novembre 2019, La Colombe, Manche) m’a procuré de très nombreux trichomes de cette espèce. Les plus longs sont formés uniquement de cellules très courtes, en moyenne 4,3 fois plus larges que longues.
Des filaments plus courts montrent des segments cellulaires différenciés dont j'ignore la signification.
Il est possible que B soit ce que JOHN & al nomment des « nécridies », zones de clivage permettant la séparation d’ « hormogonies » comme l’évoque R. WAGNER dans son sujet.
J’en appelle aux algologues du forum, pour nommer A et B, si c'est possible. C représente les cellules végétatives très courtes, les articles de P. COMPERE.
Ps. Chez O. limosa, les cloisons intercellulaires sont fréquemment granuleuses selon Maurice GOMONT, 1892 (Monographie des Oscillariées ; Annales des Sciences Naturelles, Botanique, série 7.16 P. 201). On retrouve ce critère chez les auteurs modernes (JOHN, COMPERE) mais c'est alors donné comme la règle. Peut-être est-ce une dérive dans les publications copiées et recopiées...?
Cela ne semble pas le cas pour ce spécimen comme pour ceux présentés par R.W. Tout est dans l’adverbe « fréquemment » !
Un panorama d'un trichome court : 5 clichés assemblés (c'est plutôt long quand même ) à l'immersion, en LO :
Deux détails d'un trichome : en médaillon l'apex avec la cellule terminale arrondie à l'extrémité.