Rutpela maculata (Poda, 1761)
Posté: 11 Juin 2017 11:38Bonjour à tous,
Voici Rutpela maculata (PODA, 1761)
Ce coléoptère longicorne (Cerambycidae / Lepturinae) était autrefois abondant. Je présente ici quelques rescapés des phytosanitaires.
Diagnose (selon « Les longicornes armoricains » GOUVERNEUR & GUERARD, 2011 : Les Cahiers du GRETIA)
Longueur 13 – 20 mm
Tête, pronotum et scutellum noirs. Elytres d’un jaune paille traversées par quatre bandes noires, la première souvent constituée de taches. Antennes avec les deux premiers articles noirs et les suivant jaunes à sommets noirs ; mâle avec les tibias échancrés et deux dents sur l’arête interne, ceux de la femelle inermes.
C’est une espèce estivale, diurne et floricole, observée sur de nombreuses inflorescences.
A Percy (Manche) c’est sur des marguerites et des ombelles de grande berce que ces insectes ont posé pour le photographe.
Etymologie du genre.
A l’origine LINNAEUS créa le genre Leptura en 1758 dans son Systema Naturae : du grec λεπτος (leptos en graphie latine) qui signifie « mince, menu » et ουρα (oura) « queue des animaux » allusion à l’abdomen étréci vers l’extrémité.
On retrouve cette racine grecque chez les amphibiens anoures par exemple (sans queue à l’état adulte).
Quant au nouveau genre Rutpela créé par NAKANE & OHBAYASHI en 1957, suite à une révision du genre, il ne s’agit que d’une anagramme du taxon linnéen. Nos deux auteurs japonais ont fait très fort en terme de créativité. Cela fait sourire les coléoptéristes.
Ici, le 9 juin sur une ombelle de grande berce :
Là, le 10 juin, une copula sur un capitule de marguerite : l’accouplement a duré 4 minutes (travail bâclé
). Le mâle est au-dessus de la femelle de plus grande taille. J’ai pris soin de ne pas dérangé le couple à la prise de vue. Les œufs donneront des larves polyphages se nourrissant dans les troncs décomposés et les branches mortes. Il y en a dans le jardin. C'est bien.
Voici Rutpela maculata (PODA, 1761)
Ce coléoptère longicorne (Cerambycidae / Lepturinae) était autrefois abondant. Je présente ici quelques rescapés des phytosanitaires.
Diagnose (selon « Les longicornes armoricains » GOUVERNEUR & GUERARD, 2011 : Les Cahiers du GRETIA)
Longueur 13 – 20 mm
Tête, pronotum et scutellum noirs. Elytres d’un jaune paille traversées par quatre bandes noires, la première souvent constituée de taches. Antennes avec les deux premiers articles noirs et les suivant jaunes à sommets noirs ; mâle avec les tibias échancrés et deux dents sur l’arête interne, ceux de la femelle inermes.
C’est une espèce estivale, diurne et floricole, observée sur de nombreuses inflorescences.
A Percy (Manche) c’est sur des marguerites et des ombelles de grande berce que ces insectes ont posé pour le photographe.
Etymologie du genre.
A l’origine LINNAEUS créa le genre Leptura en 1758 dans son Systema Naturae : du grec λεπτος (leptos en graphie latine) qui signifie « mince, menu » et ουρα (oura) « queue des animaux » allusion à l’abdomen étréci vers l’extrémité.
On retrouve cette racine grecque chez les amphibiens anoures par exemple (sans queue à l’état adulte).
Quant au nouveau genre Rutpela créé par NAKANE & OHBAYASHI en 1957, suite à une révision du genre, il ne s’agit que d’une anagramme du taxon linnéen. Nos deux auteurs japonais ont fait très fort en terme de créativité. Cela fait sourire les coléoptéristes.
Ici, le 9 juin sur une ombelle de grande berce :
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Rutpela maculata Percy 50 LN.JPG (175.17 Kio) Vu 8359 fois
Là, le 10 juin, une copula sur un capitule de marguerite : l’accouplement a duré 4 minutes (travail bâclé
). Le mâle est au-dessus de la femelle de plus grande taille. J’ai pris soin de ne pas dérangé le couple à la prise de vue. Les œufs donneront des larves polyphages se nourrissant dans les troncs décomposés et les branches mortes. Il y en a dans le jardin. C'est bien.-
Rutpela maculata LN Percy 50.JPG (185.32 Kio) Vu 8359 fois