Bonjour à tous,
Je relance ce sujet, en le centrant bien sur la microscope de terrain.
Déjà, je me demande s'il existe une idée, approximative, du nombre de naturalistes qui, outre une loupe, ou bien une loupe binoculaire, ou encore, à leur place, amènent un microscope, en pleine nature.
Et, par pleine nature, je pense au fait que le microscope pérégrine, porté par son utilisateur, et non pas qu'il reste dans un SUV, ou bien dans une caravane, pour des observations ultérieures de ce qui vient d'être récolté.
Il existe des microscope spécialisés, dits de terrain, dont nous avons parlé, et dont nous parlons encore, sur d'autres fils de ce site.
Ils sont rares, et plutôt chers, ces microscopes inversés de terrain, et du coup, je me suis posé la question de savoir si, en acceptant de ne plus utiliser un microscope de type inversé, on peut définir les caractéristiques d'un bon microscope de terrain, accessible au plus grand nombre, transportable (dans un petit sac à dos, multi-poches, par exemple), facile d'utilisation, et qui soit adaptables à un tel usage.
Déjà, on peut considérer que ce sera un modèle monoculaire, pour des questions de poids et d'encombrement, sans oublier le plus faible coût.
En version à corps droit (sans prisme à 45 degrés), pour encore moins de poids, et de prix.
Il semble évident que, dans un contexte extérieur, la plage, des grossissements raisonnables, ce sera entre environ x 30 fois et x 300 fois, au moins en trois étapes, x 30 fois, x 100 fois, x 300 fois.
Des objectifs achromatiques devraient suffire, dans de telles conditions de travail, et du fait des grossissements, allant de faible à moyen.
Eclairage par miroirs (et si possible, en plus, mais pas à la place, par un illuminateur à LED).
La présence d'un condenseur ne sera pas indispensable, et cela simplifiera les manipulations.
Une possibilité de diaphragmer le pinceau d'éclairage pourra peut-être servir, par contre, au moyen, au plus simple, d'une tourelle de trous de tailles différentes.
Tenue des lames par des valets.
Au niveau de sa stabilité, il faut faire un compromis entre cette dernière et le poids de l'instrument.
Et d'ailleurs, comment le tenir, sur le terrain, le plus simple étant de pouvoir le poser sur un socle (roche, souche d'arbre, muret, etc.).
Sinon, on peut imaginer, pour un examen rapide, le tenir d'une main, au niveau de la partie verticale, pour les modèles qui ne sont pas monoblocs, tandis que l'autre main maintient et déplace la lame.
En plus, avec de telles caractéristiques, on peut envisager de trouver son instrument sur le marché de l'occasion, parmi les bons microscopes traditionnels.
Tout ce qui précède relève de ma vision de la problématique, et si d'autres avis souhaitent s'exprimer, ce sera dans l'intérêt de la communauté, et surtout pour des pratiquants débutants, envisageant de se livrer à des observations, en extérieur, et pour un coût encore raisonnable.
Pour rappel, existent aussi des microscopes stylos, en ayant la forme cylindrique, ou bien de forme parallélépipédique, mais dont le grossissement est unique, et soit faible (autour de x 10 fois), ou bien plus important (autour de x 100 fois), mais alors avec une image sombre et pas très bonne.
Et quand un zoom vient s'ajouter au train optique, c'est encore pire.
Toutefois, ils ont les avantages de la grande portabilité, de l'encombrement minimal, du très faible poids, et on peut les envisager, en tant que super-loupes de terrain.
Cordialement,
Bino