J'ai l'impression que ma Barlow Baader 2x (ce modèle n'est pas utilisé comme allongement de focale mais bien comme dispositif de grandissement de l'image, au même titre qu'un oculaire de projection) se défend honorablement, je ne constate pas de détérioration d'image, pas de chromatisme à outrance.
Je pense à une fonction identique aux doubleurs de focale comme en photo Reflex. Accessoire intercalé entre le boitier et le teleobjectif.
Un test simple consiste à voir si ton dispositif inverse l'image. Un objectif de microscope inverse. L'ajout d'un relais/projectif rajoute une inversion (et allonge beaucoup le dispositif >10 cm) un doubleur n'introduit pas d'inversion.
La caméra Point Grey est mon avis dans le haut du panier pour de la microscopie, mais avec capteur NB. Celle-là je la dédie pour la haute résolution (diatomées, etc..). Son capteur est l'ICX674, utilisé dans certaines caméras microscopiques haut de gamme (pixels de 4.54µ).
Le Canon 7D est APS-C et le Sony A7S est un full-frame avec des gros pixels (8.9µ de côté), ultra-sensible.
La caméra offrant un diamètre de 11 mm peut être facilement utilisée pour les diatomées. On peut lui associer un filtre vert-jaune IF550 qui éliminera la décomposition de la lumière en micro-spectres.
Le champ normal des objectifs est de 26.5 pour les Splan Olympus (presque compatible APS-C) Il est moindre pour les Leitz (16 ou 18 mm)
L'utilisation de ton capteur NB, sans adaptateur optique, ne prendra que la moitié du champ, ce qui équivaut à un grossissement d'environ 2x (pour la fonction caméra)
.
L'utilisation de la Barlow peut également concourir à détailler encore mieux la diatomée. Mais alors le couple Caméra+capteur aura un grossissement de 4x. Il sera probablement un grossissement à vide. Sans autre intérêt que de pourvoir faire de meilleurs calculs avant de réduire l'image finale. Mais compte tenu de ta caméra très haut de gamme, je ne suis pas sûr que cela apporte le moindre intérêt.
En fait ce que je cherche à savoir c'est :
- quelle est la taille de photosite idéale pour une résolution maximale
- quelle résolution on peut atteindre avec une taille de photosite donnée et un O.N donné
- les deux devant découler à mon sens de la même formule
Tout est affaire de compromis... Il y a plusieurs méthodes d'approche (et un certain nombre de refus...)
L'approche géométrique: Les objectifs offrent un champ net sur un cercle (avant oculaire)
de 26.5 mm de diamètre pour les Splan (besoin de compensation), de 18 mm pour d'autres... (il faut fouiller les specs). Ton capteur fait 11 mm de diagonale, il te faut donc un réducteur de focale de 11/26.5=0,41 soit 0.4x pour des Splans (ou similaires) ou de 11/18=0.6 qui ne doit pas exister un O.5x fera l'affaire.
Mais attention la réalité est différente, car les relais existant n'ont pas une pupille d'entrée de 26.5 mm Mais de seulement 12 mm (environ) Bien que s'appelant 0.5x il font plutôt du 1x (à cause du crop) Tout cela pour dire que c'est le foutoir et que cela occasionne des joutes déplaisantes...
Le réducteur de focale est certainement à essayer. Rapidement! En espérant que la pupille d'entrée soit grande. (ce qui rendrait possible une parfaite adaptation pour des objectifs non K (sans besoin de compensation)
Les techniques astro peuvent aussi faire de la compensation software...
L'approche ondulatoire: Un objectif parfait offre une résolution de 0.6 Lambda/NA (NA=Numerical Aperture=ON=Ouverture numérique). Si cet objectif grossit de G fois, il est possible de considérer le coté capteur avec une Ouverture numérique de G x NA. C'est simple, mais personne ne parle de cette relation qui gouverne pourtant tout!
La tache du coté capteur sera alors 0.6 Lambda/ G NA. Elle varie donc avec le grossissement de l'objectif (qui offrira des variations importantes de NA)...
En étudiant cette règle on s'aperçoit très vite que les forts grossissements ne requière pas de capteurs fins (mais requièrent de la sensibilité sans bruit, et peu de vibrations)
Les capteurs doivent être plus précis pour des grandissements moindres.
Mais on aura des difficultés à joindre les 2 objectifs/buts. Car les dimensions sont limitées, les choix de relais aussi, les objectifs sont en 160 mm.
Une troisième voie s'ouvre avec les objectifs infinis: Car on s'aperçoit qu'une 3eme possibilité s'offre. Le choix de la focale de la lentille de tube... Mais il est peut-être prématuré d'attaquer ce domaine dès maintenant. Il permet d'adapter exactement la qualité de l'objectif à celle du capteur. 'Exactement' est à prendre avec des pincettes, car on se retrouve dans la frontière des règles de l'échantillonnage... qui n'est qu'un compromis entre ce qu'on accepte et la réalité (sampling rate de 2x, de 2.12x, de 3x ...etc ? Impact du filtre anti aliasing?)
Si on s'écarte de la microscopie bio pour aller vers la micro-photographie, la voie royale (et la plus chère) reste le macroscope, couplé à des objectifs sublimes de Mitutoyo. (infinis) le choix de la LT permet de tirer toute l'information des images couleurs. Et cela élimine les problèmes de compensation.
Désolé de voir, en relisant, que j'ai un peu dévié du domaine microscope pur en 160 mm. Ce n'est qu'un résumé, il y a énormément de choses à dire, mais cela dépend un peu des choix faits.
Cordialement