Le Naturaliste

Bonsoir, tout est dans le titre.
http://www.tela-botanica.org/actu/article8557.html#

Dans le cadre d’enseignements dispensés pour la formation professionnelle dans le domaine agricole et maraîcher, Marc-André Selosse* nous présente le rôle fondamental de la mycorhization des plantes dans une dizaine de vidéos passionnantes réalisées et publiées par Ver de Terre Production**
1/10 - La Mycorhization - Les Mycorhizes
2/10 - La Mycorhization - L’Ectomycorhize
3/10 - La Mycorhization - L’Endomycorhize à arbuscule
4/10 - La Mycorhization - Les Endomycorhizes à Pelotons
5/10 - La Mycorhization - De la Protection
6/10 - La Mycorhization - Variantes Nutritionnelles
7/10 - La Mycorhization - Aspect Evolutif
8/10 - La Mycorhization - Applications
9/10 - La Mycorhization - Maintenir l’Equilibre Mutualiste
10/10 - La Mycorhization - Un Réseau d’Interaction
* Marc-André Selosse, Professeur du Muséum national d’Histoire naturelle est spécialiste du rôle des symbioses entre végétaux et champignons.
** Ver de Terre Production dispose d’une chaine de publication YouTube dont le but la diffusion libre du savoir pour augmenter le niveau global des connaissances agronomiques.
Daniel Mathieu

http://www.tela-botanica.org/actu/article8555.html
Comprendre les relations mycorhiziennes afin de changer notre agriculture
Mis en ligne jeudi 1er mars 2018 par Julien Hoffmann - Points de vue
Découvrez les réseaux mycorhiziens, leur fonctionnement et leur incidence notamment en matière de production agricole.
Ces fascinantes mycorhizes et leurs interactions avec le monde végétal comme animal interrogent largement nos pratiques actuelles en matière d’agriculture.
Toutes les plantes sont-elles mycorhizées ? Toutes les cultures ont-elles la même dépendance mycorhizienne ? Comment favoriser les mycorhizes et est-ce une bonne idée ? Autant de questions qui ont déjà un début de réponse mais qui nécessiteraient d’être largement creusées pour imaginer notre relation future au végétal.
> Lire la suite de l’article "Réseaux mycorhiziens, sols et agriculture : une histoire à inventer !" par Olivier Lavaud, 16/02/018 sur le blog Défi Ecologique

Merci Alain pour le partage !
Ces vidéos seront un excellent complément au livre que je suis en train de lire:
"Jamais seul" de Marc-André Selosse
http://www.tela-botanica.org/actu/article8132.html
Ce livre est un concentré d'infos passionnantes sur les microorganismes et les mycorhizes en particulier.

Stpl. corrige l'orthographe de ton titre. Cela facilitera la tâche du moteur de recherche dans le futur et fera aussi moins mal aux yeux

C'est vraiment passionnant. On a du mal à s'arrêter une fois qu'on a commencé !

Bernard :
Ce livre est un concentré d'infos passionnantes sur les microorganismes et les mycorhizes en particulier.

Tout aussi passionnant est l'étude permettant de comprendre pourquoi des mycorhizes peuvent (ou non) se fixer spontanément sur un terrain. Pas très loin de chez moi, le terrain d'un ancien enclos à chèvres permet la culture de tomates sans une trace d'eau, et en dehors de la surface de cet enclos mycorhizé, rien ne pousse. Doit-on comprendre que l'ensemencement fût possible du fait de la présence d'acides aminés spécifiques ? La boucle est bouclée.

Maraussan a écrit:Bernard :
Ce livre est un concentré d'infos passionnantes sur les microorganismes et les mycorhizes en particulier.

Tout aussi passionnant est l'étude permettant de comprendre pourquoi des mycorhizes peuvent (ou non) se fixer spontanément sur un terrain. Pas très loin de chez moi, le terrain d'un ancien enclos à chèvres permet la culture de tomates sans une trace d'eau, et en dehors de la surface de cet enclos mycorhizé, rien ne pousse. Doit-on comprendre que l'ensemencement fût possible du fait de la présence d'acides aminés spécifiques ? La boucle est bouclée.

Oui ça interpelle et pose nombre de questions pas seulement sur les chèvres mais aussi sur l'historique de la parcelle:
- Quelles espèces étaient présentes avant les chèvres?
- Combien te temps?
- S'agissait-il de ligneux (arbres) ou plantes herbacées, arbustes?
- où pâturaient les chèvres? sur quels "terroirs"?
etc.

@ Alain : Merci pour cet exemple vécu !
@Jean Claude: Questions bien pertinentes. Comment était la parcelle lors de l'introduction des chèvres ?

Cet article pourrait donner une piste d'explication:
https://desracinesetdescimes.wordpress. ... entre-eux/

"...certains arbustes mangés par les chèvres avertissent leurs congénères de stimuler la production d’une substance répulsive afin de ne pas se faire dévorer à leur tour."
"Les champignons développent leurs hyphes...très loin dans le sol. Les racines des végétaux s’associent avec les hyphes des champignons, ce qui permet aux champignons d’obtenir des sucres (source d’énergie impossible à synthétiser pour eux) et fournit aux végétaux de multiples avantages : stabilisation des sols et meilleure rétention de l’eau, meilleur accès aux ressources nutritives du sol, protection contre les organismes pathogènes (le sol est colonisé par ces champignons qui ne ‘laissent pas de place’ pour les organismes pathogènes),.. "

Les plantes mangées par les chèvres stimulent le réseau mycorhizien afin d'obtenir un surplus d'azote nécessaire pour la synthèse de substances répulsives (éventuellement aussi produites par le ou les champignons mycorhiziens). Les crottes et l'urine des chèvres nourrissent aussi ce réseau. Par la suite, les tomates ont la chance d'être colonisées par ces champignons déjà présents dans le sol et profitent ainsi de l'eau et des substances protectrices du réseau mycorhizien. Bref, c'est juste une hypothèse, mais si elle est fausse, la réalité est probablement encore plus géniale !

Comment était la parcelle lors de l'introduction des chèvres ?

Rien de plus et rien de moins que les maigres végétaux entourant cette parcelle. Pas d'arbres, et pas de truffes. Les tomates étaient issues de graines (d'une variété moderne plus que commune), restes d'un pic-nic estival. Le secteur avait attiré l'attention d'un botaniste chercheur, amateur de randonnées, tellement cela paraissait incroyable.

La grande erreur serait de penser que les mycorhizes sont présentes partout...