Le film d'aujourd'hui est :
La Mante religieuse
- Le film présente la mante religieuse en la suivant tout au long de son cycle biologique : mue du stade larvaire pour le passage au stade adulte, capture de proie, combat entre deux femelles et cannibalisme, accouplement, construction de l'oothèque, ponte et éclosion des larves. Vues réelles, macrocinématographie.
La mante religieuse (Mantis religiosa) est une espèce d'insecte de la famille des Mantidae.
On l'appelle « religieuse » en raison de ses pattes antérieures qu’elle replie (quand elle est à l’affût d’une proie) comme pour prier.
La mante religieuse est un insecte de 6 à 8 centimètres de long.
Le mâle est plus petit que la femelle de 2 ou 3 centimètres, ses antennes plus longues, son abdomen est plus fin, et on compte 8 sternites pour le mâle contre 6 pour la femelle. L'extrémité de l'abdomen est différente, car, si le mâle porte deux cerques comme la femelle, on observe, entre ceux-ci, deux styles et l'absence d'oviscape.
Ses pattes avant, appelées « ravisseuses », portent des piques et servent à attraper les proies ; elles sont capables de se replier. Ses yeux protubérants et très écartés lui donnent une excellente vision en relief. Contrairement aux autres insectes, la mante peut faire pivoter sa tête à 180 degrés, ce qui lui permet de suivre les déplacements de ses proies sans bouger le corps. Elle possède deux yeux composés (ou à facettes) constitués d'ommatidies et trois ocelles (yeux simples) entre les antennes. Sur la face intérieure des pattes avant, des taches rappellent des yeux. Elle les montre aux agresseurs en écartant ses pattes, quand elle veut effrayer ceux-ci.
La mante religieuse ne vit qu'un été et ne vole pas très bien : ni très vite, ni très loin. Elle manque d'aérodynamisme et de puissance dans les ailes. Son thorax est frêle mais ses jambes et ses pinces puissantes. Elle n'acquiert ses ailes définitives que lors de la dernière mue, mais ne se lance jamais dans de longues migrations. Attirée par la lumière, elle chasse parfois les papillons de nuit jusque dans les maisons.
C'est un animal protégé en Île-de-France, inoffensif pour les humains, car elle ne possède pas de venin. Ses piques peuvent parfois griffer les peaux fragiles. On rapporte quelques cas de morsures par les mandibules.
On trouve des individus bruns ou verts dans les mêmes lieux.
Date de réalisation : 1966
Auteur : Ib SCHMEDES
Réalisateur : Ib SCHMEDES
Producteurs : Ib SCHMEDES / SFRS Service du Film de Recherche Scientifique
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JP