Bonjour à tous !
Gérard-Breton a écrit:Sylvain, je me permets pour une fois de ne pas être d'accord avec toi. Ce sont les piquants et pas les dents de l'oursin qui creusent les alvéoles (même si les dents peuvent y participer pour une petite partie). Les piquants sont animés de lents mouvements de rotation autour de leur position d'équilibre.
Et tu as raison, ne connaissant pas ces mouvements des piquants inférieurs, j'avais attribué le creusement de ces cupules à l'action des dents.
Je n'ai jamais observé d'oursins piégés par leur alvéoles, mais cela me rappelle le cas de mollusques lithophages qui finissent étouffés par la coquille de leur prédécesseur. Chez
Lithophaga, ou
Barnea, En cassant du caillou littoral, j'ai pu observer jusqu'à 3 occupants successifs.
Vue la profondeur de certaines cupules creusées par les Echinides, je pense qu'il y a là aussi générations successives d'artisans. Mais se retrouver coincé dans une alvéole trop étroite nécessite de longues pauses digestives pendant lesquelles la croissance continue. C'est le cas des Mollusques continentaux qui digèrent en développant leurs coquilles. Tes observation laissent à penser qu'il en va de même pour les oursins réguliers.
Klaus a écrit:Bonsoir Gérard,
mon avis: On peut faire une coupe du dent/pique et puis on sera sûr . je pourrais faire si on me donne une échantillon!
Euh..., en dehors d'une légitime curiosité, quelle serait l’intérêt d'une coupe de dent ?
De toute façon, personnellement, je n'ai sous la main que deux minuscules exemplaires, il vaudrait mieux travailler sur des dents d'adulte.