Bonjour,
Saissetia oleae est certes une peste... intéressante à observer.
En Charentes-Maritimes, d'où provient ma souche, elle infeste un althéa mais épargne laurier rose, laurier sauce et chêne vert.
Je l'ai importée ici, en Essonne, avec un Chlorophytum, sur lequel elle se développe très bien, en intérieur, tout en épargnant les autres plantes.
Il est amusant de voir les larves se fixer, d'abord très pâles, avec leurs deux petits yeux en bord de carapace qui s'écartent au fur et à mesure que celle-ci grandit, puis ne sont plus visibles lorsqu'elle brunit.
Comme tous les insectes de ce type, ces cochenilles excrètent du miellat (vous pouvez goûter, c'est très bon, en tous cas celui de Chlorophytum).
Une question : alors que d'autres cochenilles excrètent le miellat par un anus situé au niveau de la carapace, lequel miellat est bû par des fourmis ou participe à la formation de la carapace, on ne voit rien de tel chez Saissetia oleae : le miellat se retrouve sur les feuilles sous-jacentes (ou sur le parquet...), mais pas sur les cochenilles elles-mêmes.
La seule explication plausible est qu'elles en éjectent des micro-gouttelettes sous pression. Celà a-t-il été observé, ou y a-t-il un autre mécanisme ?
Utilisateur nomade (via mobile device)