Alain et Pascal,
On pourrait faire remonter l'idée de coupes sérielles encore plus loin jusqu'aux débuts en histologie, ou mème en paléontologie dès le dbut du XXe avec la destruction progressive de spécimens par polissage pour la reconstruction 3D en dessin sans aide informatique .
Je ne sais pas si le mot "stack" y était associé. A mon avis, il date des développements post 2e guerre mondiale de l'informatique en imagerie et en "3D" (au sens de modèle spacial des objets codé numériquement).
Dans un historique du focus stacking, Rik Littlefield fait remonter les premiers essais aux années 1980 alors que l'informatique personnelle n'existait pas encore.
La technique de Sébastien Woehl est un peu différente dans le sens ou du temps de l'argentique l'intégration se faisait à la prise de vue...
Les coupes dans les modèles informatiques peuvent se faire selon tous les axes possibles, pas seulement X, Y et Z.
Par contre, à la prise de vue en photographie, il n'y a qu'un axe de prise de vue et l'idée de Z-stacking vient des statifs en général verticaux.
Maraussan a écrit:Note, en 2018, les logiciels peuvent opérer des déplacements de 1.5 nano-mètres sur tous les axes, "moteurs" piezo
Ce sont les moteurs piezo, pas encore disponibles facilement pour les amateurs, qui permettent ces performances en microscopie.
Les logiciels dépendent de la mécanique associée et par exemple, le logiciel cité par Pascal sera dépendant de la rotation des moteurs des objectifs. On ne peut faire qu'une fraction de tour de bague de mise au point et ce n'est pas une variation de grandeur constante selon la position de la bague (variation supérieure vers l'infini que vers les positions proches)
Maraussan a écrit:Exit les logiciels tiers qui n'apporteraient rien de plus.
Certes, c'est vrai dans le contexte des ensembles que les firmes de microscopie proposent avec leurs propres appareils et logiciels d'imagerie et le focus stacking (et certainement aussi des possibilités de mosaïquage).
Les logiciels amateurs de focus stacking datent de 2002 pour combine-Z, 2004 pour helicon focus et 2009 pour Zerene stacker.
Ils permettent la zédification pour les amateurs qui utilisent des systèmes composites avec microscope et photoscope distincts, non associés à une seule firme.
En photographie, pour l'instant, seule la firme Olympus a intégré dans des appareils grand public la zédification par les processeurs de l'appareil. Et les photographes font en général la zédification de manière indépendante car il faut en général un travail de sélection des vues et de retouche en fin de traitement que le logiciel ne peut pas faire aussi bien qu'un humain.
Bino-boni a écrit:Et comment faut-il appeler la technique de "focus stacking" consistant à déplacer (avec soufflet) le boitier seul au lieu de l'ensemble boitier/soufflet/objectif/ ou encore l'objectif/ seul? le sujet restant fixe bien entendu ??
Je précise qu'il y a des amateurs des trois techniques et même parfois du seul déplacement de l'objet
Tu n'est pas seul à varier les techniques. Mais elles donnent des résultats un peu différents et chacun a ses préférences.
Il y a effectivement au moins 4 façon de bracketter en focalisation:
- déplacer le sujet
- déplacer l'ensemble appareil + objectif
- déplacer la bague de l'objectif (ou l'objectif dans un dispositif à soufflet)
- déplacer le capteur dans un dispositif à soufflet
A mon avis, elles sont plus ou moins adaptées au sujet en fonction de sa taille.
Je renvoie à la référence de Rik Littlefield:
http://zerenesystems.com/cms/stacker/do ... versusrail