BT75 a écrit:Bonjour,
Je ne sais pas si je respecte bien les règles du forum en répondant ici.
Cependant, peut-on formuler un conseil avant d'aller brûler un cierge ?
Il faudrait bien confirmer la maladie qui fait perdre leurs feuilles à vos rosiers. En effet, la rouille n'est pas forcément la maladie la plus fréquente des rosiers. La maladie des taches noires "le Marsonia" est bien plus fréquente. On peut la confondre avec la rouille !
Proposer des méthodes de lutte autres qu'alternatives ne serait pas correct dans un forum de naturalistes : donc purin de prêles (pour la rouille) ... éventuellement un peu de bouillie bordelaise (mais attention à la saturation du sol et elle tache les feuilles). La bouillie bordelaise est "efficace" contre les 2 maladies mais essentiellement en mode préventif.
Et ne pas oublier que comme pour tout être vivant la maladie d'un rosier signe souvent un déséquilibre ... ou une malchance !
Bonne journée
- La maladie dite Masonia est un nom d'amateur donné au Marsonina rosae.
- Oui la BB est le crédo incontournable des écolos ou des bios qui oublient quand même qu'elle reste un produit toxique et exclusivement actif en mode préventif. Comme ce produit de contact est lessivé par la pluie, cela qui oblige à traiter chaque fois que la pluviométrie atteint 20 mm c'est à dire environ tous les 8 jours pour les espèces cultivées comme la vigne ou les tomates. C'est quand même un peu lourd pour un exploitant agricole et si on est passé aux formulations à base de produits organiques de synthèse, ce n'est pas pour rien et encore moins pour de fausses raisons de lobbyisme.
- Le développement des mildiou n'a rien à voir avec un pseudo déséquilibre comme voudraient le faire croire ceux qui ne connaissent rien au problème. Ce sont des parasites exclusifs, comme les Oïdium, qui se développent sur des variétés ou espèces sensibles quand les conditions climatiques leur sont favorables. Le Mildiou de la vigne, comme l'oïdium, le Black-rot et d'autres sont des maladies IMPORTEES.
- Concernant la rouille du rosier, elle est facilement reconnaissable à la présence des spores à la face inférieure des feuilles (voir photos ci-dessus) symptome que ne présente pas le Marsonina.
- Quant au purin de prêle, j'ai bien l'intention de l'expérimenter cette année sur tomates avec un protocole rigoureux. Si l'efficacité est indiscutable je serai le premier à le divulguer, si ce n'est pas le cas, les marchands de purin de prêle et les prescripteurs inconscients ou volontaires de cette pratique ont du soucis à se faire.