Bonjour à tous,
Je réponds en lot.
Pour les jumelles, j'ai une préférence pour des 7 x 35 mm, ou des 8 x 42 mm, même si leur poids n'est plus négligeable, mais la luminosité et la définition en valent le coup...
Les 7 x 50 mm sont intéressantes pour de l'affût, de nuit ; et les 20 x 60 mm pour de l'observation en montagne de grosse faune timide, de flanc de montagne à flanc de montagne...
Pour les loupes, j'aime bien une d'environ x 4, et la classique x 10 à x 20 (mais la x 20 oblige à être très près, avec un champ étroit).
D'accord, pour le commentaire sur le GPS, employé surtout comme enregistrement immédiat et très précis d'une base de données de "spots". C'est dr'ailleurs ce que je mettais en avant.
Pour le détecteur d'orage, je connais des situations météorologiques où le temps peut basculer en une demi-heure ou une heure à peine, en observation visuelle..., ce qui est un peu court pour se mettre en sécurité.
Tandis que le détecteur (ou la petite radio) peut donner une alerte plus précoce. De plus, en montagne, les orages peuvent être très localisés, et se fier à un bulletin qui couvre au moins tout un département n'est pas très opérationnel (on risque d'annuler un sortie pour rien, ou bien de la maintenir à tort)...
Pour le couteau suisse, j'en suis bien revenu. D'abord, il est très fragile, et l'on ne peut pas trop forcer sur ces diverses lames (qui ne sont pas toujours d'un rendement excellent, en plus), et puis, il est lourd (les très gros modèles), sans oublier que l'affutage de l'acier inoxydable n'est pas aisé.
Du coup, je me suis rabattu sur un couteau marin, lui aussi multilames (mais moins), et dont la lame principale est crantée (et blocable), ce qui lui donne une excellente coupe, sans nécessiter d'affutage.
L'opinel est intéressant, en version "acier simple", que l'on peut affuter comme un rasoir... Et son coût fait que l'on peut le "risquer", ou le perdre, sans trop de soucis...
L'outil multi-usages (pince, scie, etc.), est plus utile, en bricolage sur le terrain, que le classique couteau suisse (et bien plus robuste).
En ce qui concerne le gilet d'assaut, c'est à chacun de voir, mais moi, j'aime bien, car tout ce que l'on utilise fréquemment (carte, boussole, GPS, lunettes de vue et loupe pour lire la carte, petit talkie-walkie, jumelle, appareil de prise de vue, etc.) est immédiatement à porté de main, sans contorsions, et en laissant les mains libres. Le sac à dos servant pour les choses plus rarement nécessaires (veste, petite trousse à pharmacie, eau, matériel de repérage en cas de gros problème, quelques bricoles : lacets de rechange...).
Et puis, la répartition des charges, entre le gilet et le sac à dos (qui du coup peut être plus petit), fait que l'on est plus équilibré (le sac "tire" moins, et la posture statique est plus naturelle, et moins fatigante). Pour ce qui est de la couleur, une fois sorti du sentier de randonnée (ou même sur ce dernier), dès que l'on est éloigné de quelques kilomètres des proches parkings, les rencontres se font rares, et la faune ne semble pas trop être terrifiée par le militaria, dont les teintes sont très discrètes...
Pour ce qui est de sa chaleur supposée, il existe des modèles très aérés, dont la partie "veste" est entièrement en résille synthétique, à grandes mailles et donc totalement aérée, et seules les poches sont en matériaux continu.
Il est vrai que j'utilise pas mal de matériel "kaki", dont les prix sont parfois inférieurs à ce que l'on trouve en boutiques sportives, de type similaire. En plus, la robustesse est fréquemment excellente, et les coloris sont "indémodables". Seule précaution : ne jamais utiliser ce type d'équipement en dehors de la zone Europe ou Amérique du Nord, car ailleurs, cela peut vite tourner mal...
Le port continu des gants (en cuir), en milieu méditerranéen, parfois très épineux, quand on progresse à flanc de colline et que l'on s'aide en s'aggripant ici et là, a ma préférence...
J'envisage le port de coquilles ou de renfort de protection, au niveau des genoux, car c'est bien agréable pour s'agenouiller fréquemment sur des surfaces dures et irrégulières (le pire : les gros cailloutis, graviers, dans les pierriers...), surtout quand les dits genoux commencent à devenir "suceptibles".
Cordialement.