Hello
speculoos a écrit:ceci-dit, dans nos vieux polys de fac, on devait aussi baisser ou remonter le condensateur selon la puissance de l'objectif, ce que l'on fait rarement en pratique avec des optiques de cette qualité
Faire descendre le condenseur revient à dégrader l'ON du condenseur... un peu comme quand on ferme le diaphragme d'ouverture -> ça abaisse l'ON.
Prenons l'exemple d'un heureux possesseur d'un condenseur aplanétique achromatique d'une ON de 1,4.
Si on ne l'utilise pas en immersion totale, ce condenseur plafonne à 1 - l'ON de l'air.
Si on utilise un objectif 40x d'une ON de 0,65 (classique pour un achromatique), on a encore de l'ON en réserve.
De fait, quand on ferme le diaphragme de la pleine ouverture (1,4), il se passe pas mal de temps avant de voir l'effet de cette fermeture - tant qu'on n'a pas fermé jusqu'à cette ouverture de 0,65 (mi-course ?)
En même là, quand on est à la même ON que l'objectif, à moins qu'il soit apochromatique du feu de dieu, on a une image pas terrible. Profondeur de champ très faible et très souvent un gros manque de contraste. On a l'impression d'avoir un cul de bouteille.
J'ai constaté qu'en général, c'est quand on perd disons 1/4 ou 1/3 d'ON que l'objectif a le meilleur rendement. Certes, on perdu de la lumière et de la résolution. Mais la montée du contraste améliore le visuel d'ensemble.
En fermant plus, on a de la bouillie de détails, y compris toutes les saletés qui trainent dans tout le chemin optique.
Un réglage selon St Kohler implique qu'on ne bouge plus la position du condo (ni celle de l'ampoule, ni celle du diaphragme de champ...)
La planète peut pourvoir aux besoins de tous, mais non pas satisfaire la cupidité de certains (Gandhi)