Bonjour à tous,
Je suis novice dans le domaine de l'astronautique et je désire apprendre dans ce domaine.
Je souhaite étudier l'univers, en particulier la face cachée de la lune.
Mon désir est de faire cette étude sur deux axes, le premier sera de fabriquer une fusée performante. Le deuxième axe sera d'aller voir ce qui se passe sur la face cachée de la lune.
J'ai un atelier garage à disposition ainsi qu'un grand jardin pour le lancement, une centrifugeuse, prise de courant fort et 2 kg de chlorate de potasse pour les premiers essais.
J'espère trouver ici des personnes pouvant m'aider à réaliser cela, de quelques manière que ce soit, même les plus anodines.
Euhh,... je me suis probablement trompé de forum, .. m'enfin !
Bernard
- Le premier problème est que tu n'auras pas assez d'une vie pour atteindre ce premier objectif !....
C'est certain ! et même si tout irait comme prévu, Guillaume ne trouverait que des interactions "type antibiotiques" qui sont connues depuis des lustres et valables seulement in vitro. Cela ne donnerait que peu d'indications de ce qui se passe effectivement dans le sol.
- Le second est qu'il pourrait être dangereux de cultiver certaines bactérie pathogènes qui se conservent dans le sol (Tétanos)
Ce risque est négligeable. Vu la proportion de bactéries inoffensives de 99.999999999999... % qui se trouve dans la terre par rapport aux pathogènes, il y a très peu de chance d'arriver à obtenir une colonie de pathogène sur un milieu banal. Concernant le Clostridium tetani mentionné, il n'y a que 1-2 infections par année et encore pas toute les années et ces infections arrivent après une blessure et sur des sujets non vacciné. Le Clostridium tetani pousse en anaérobiose et même s'il est présent dans l'échantillon, il ne va pas donner de colonie sans des conditions bien spéciales. Des pathogènes opportunistes pourraient produire des colonies mais avec celles-ci, les risques d'infections sont aussi relativement bas.
Les risques d'attraper une borréliose à cause d'une tique en allant chercher de la terre à la forêt, d'attraper un campylobacter en mangeant du poulet mal cuit, une aspergillose en remuant son compost, une légionellose en prenant une douche dans un hôtel peu fréquenté, ou de s'échauder par la vapeur de l'autoclave quand on manque d'expérience sont bien plus élevés !