Bonjour Gérard.
GeLe a écrit: L'anatomie n'est pas facile à comprendre.
: pas faux : je découvre encore les subtilités de ces bestioles de jour en jour...
Je ne peux me lancer dans un cours d'anatomie des ROTIFERES ; d'autres l'ont fait avant moi avec bonheur !
Il arrive un moment, si on y trouve un quelconque intérêt, où il faut un minimum de bases, anatomiques et physiologiques.
J'ai eu la chance de tomber, il y a quelques années, sur la publication de
Roger POURRIOT ( voir : <horizondocumentation.ird.fr> qui pour moi est un
document indispensable pour un début de classement, au moins dans les genres )
. Mr Pourriot se réfère constamment à
Paul De Beauchamp qui y consacre 150 pages dans le Traité de Zoologie chez Masson ( Tome 4- fasc. 3) dont la lecture est claire et permet de comprendre "comment ça marche"
voir aussi :
- <cfb.unh.edu> pour aller facilement jusqu'aux genres
- <jpgeslin.free.fr>
- <Microscopies.com> : clé pour la détermination des rotifères, pratique.
- et bien sûr le "
ROTIFER WORLD CATALOG" avec son énorme base de documentation ( à une condition : savoir ce que l'on cherche !!!) sur <rotifera.hausdernatur.at>
et impossible d'oublier les magnifiques photos et articles de
Michael PLEWKA sur <plingfactory.de> qui met à jour continuellement ce site ( qui ne se limite pas aux rotifères ! ).
GeLe a écrit: le mouvement de cellules qui semblent indépendantes. De quel système font-elles partie ?
Et les "yeux", sait-on à quelles cellules ils sont connectés ?
Normal de trouver des choses qui se promènent à l'intérieur de ces micro-métazoaires, constitués en grande partie d'un syncitium dans lequel "baignent" les organes spécialisés, digestif, nerveux, musculaires, reproducteur, etc. On peut donc trouver des bactéries ou des chlorelles symbiotiques; chez les asplanchnidés il existe même des réseaux de cellules dites amoeboïdes qui bougent et se déforment et dont la fonction n'a pas l'air connue à ce jour
Quand aux "yeux" , simples, doubles, triples, avec lentilles ou pas, colorés ou pas suivant l'environnement... ils sont bien sûr connectés à des fibres nerveuses issues du "cerveau" primaire. Certains rotifères ( je pense par exemple à TESTUDINELLA ) sont suffisamment plats et transparents pour qu'on puisse suivre les ramifications et les ganglions nerveux.
Je profite de ces quelques lignes sur ASPLANCHNA pour reparler de polymorphisme ( sur lequel nous avions discuté il y a peu de semaines avec Sylvain ) notamment des brachionnidés : ceux ci semblant être leur proie favorite, leurs épines s'hypertrophient en deux générations si on les met en présence d' asplanchnidés
; surprenant, n'est-il pas ???
Cordialement. Yves ( celui des Côtes d'Armor ).
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Micro : LEICA DM6000B optiques PL APO / DIC / CP / Fluo ; cam DIGIRETINA 16 / APN CANON 600D Micro "de voyage" : NACHET NS200 Bino : KYOWA ; cam Industrial Digital 5Mp
En collection NACHET : une quarantaine de micros ; 1850 jusqu'en 1960
Et toujours à la recherche d'un NACHET 400 fonctionnel ou pas !