Le Naturaliste

Hello,
la réintroduction de la marmotte a été tentée dans les Vosges sans succès.
par contre, j'ai découvert d'autres tentatives en haute Ardèche à mon arrivée dans le département. Une a périclité près du Gerbier de jonc , par contre il y a toujours une colonie observable en face du Mézenc!

Dans les Pyrénées aussi, il y a eu réintroduction (voire introduction puisque l'espèce était absente depuis des millénaires) et il semble que la population y est maintenant importante. Peut être aurons nous des sous espèces géographiques dans quelques millénaires si l'homme conserve des espaces naturels en montagne tout en empêchant le brassage génétique car je ne vois pas des marmottes revenir dans les plaines ou elles étaient avant la préhistoire et cohabiter avec les maraichers de la plaine de Saône dans le futur...

A mon avis, l'exemple de la marmotte, comme celui du loup, montrent que si les hommes doivent mettre en protection des espaces naturels dans des parcs , ils doivent aussi gérer la nature en dehors des parcs...
Des parcs "touristiques" comme celui des Calanques ou les PNR permettent peut être plus facilement cette gestion, qui devrait toutefois s'étendre aussi dans les espaces agricoles, même périurbains...

Daniel a écrit:Hello,
la réintroduction de la marmotte a été tentée dans les Vosges sans succès.
par contre, j'ai découvert d'autres tentatives en haute Ardèche à mon arrivée dans le département. Une a périclité près du Gerbier de jonc , par contre il y a toujours une colonie observable en face du Mézenc!

Dans les Pyrénées aussi, il y a eu réintroduction (voire introduction puisque l'espèce était absente depuis des millénaires) et il semble que la population y est maintenant importante. Peut être aurons nous des sous espèces géographiques dans quelques millénaires si l'homme conserve des espaces naturels en montagne tout en empêchant le brassage génétique car je ne vois pas des marmottes revenir dans les plaines ou elles étaient avant la préhistoire et cohabiter avec les maraichers de la plaine de Saône dans le futur...

A mon avis, l'exemple de la marmotte, comme celui du loup, montrent que si les hommes doivent mettre en protection des espaces naturels dans des parcs , ils doivent aussi gérer la nature en dehors des parcs...
Des parcs "touristiques" comme celui des Calanques ou les PNR permettent peut être plus facilement cette gestion, qui devrait toutefois s'étendre aussi dans les espaces agricoles, même périurbains...

Si l' Homme existe encore....


jp

Jean Pierre,
si tu crains la disparition de l'espèce humaine dans les millénaires à venir, alors il ne sert à rien de se préoccuper des loups qui ont de grandes chances de ne pas survivre plus que nous au désastre. Et il faut jouir du présent, mais le risque est que la crainte soit autoréalisatrice.

Par contre, si tu espères le succès de générations futures et fais le pari du progrès et du développement du genre humain, alors il faut se préoccuper de la place à laisser aux loups, aux éléphants et aux marmottes...

Certains pensent qu'il n'y aura pas assez de place et que l'on peut se passer de loups comme les aborigènes australiens se passent depuis 2 millénaires, et les tasmaniens depuis près d'un siècle, de thylacine.

A l'opposé, les fondamentalistes du naturel voudraient arrèter le développement humain pour faire la part belle à la nature sauvage. A quel niveau faire la répartition?

Les promoteurs européens du réseau natura 2000 espèrent mettre en réserve une partie du territoire pour préserver la biodiversité. Cette fraction atteint 18% en Europe et 12% en France.
C'est bien, mais est ce que ce sera suffisant?

Les débats actuels portent sur les circulations entre territoires protègés.
Les loups ne restent pas sur les territoires protègés.
A l'opposé, avec ma plaisanterie sur les marmottes, je voulais montrer que préserver les alpages et cultiver à outrance les plaines avait aussi ses limites...
Mais on peut aussi intervenir pour maintenir un brassage génétique. On l'a fait mème pour l'ours des pyrènées ou la sous espèce a été modifiée pour essayer de sauver la présence de l'espèce...
Les espèces de poissons migrateurs sont les meilleurs exemples des limites de la protection de certaines zones: mettre en réserve certains bras mort du Rhone ne fera pas revenir les estugeons bloqués par les barrages...

Bref, je dérive, mais la relance de Fred montre qu'au dela de la question du role du loup et de son bénéfice écologique posée par Gérard, c'est le vaste problème des relations de l'homme avec la nature qui est en jeu...

Hello

L'infographie qui arrive à point nommé.

Je trouve que les médias en général parle beaucoup de ce loup, tant craint et redouté pendant des siècles.

C'est louche !!! les fameux gestionnaires de la faune et de la flore vont bien nous faire une petite éradication !!

Pour vivre heureux, vivons caché .

Fredlab a écrit:Hello

Gerard78 a écrit: Un homme parmi les loups.

Le film tiré de cette histoire, (merci tonton Walt) fait partie de mes "best of" et pourtant, il est bien gnangnan...
juste que les paysages, la lumière y sont superbes

(et je ne vous parle pas de "Derzou Ouzala"...)

Je valide également merci Walt.

Bonjour M. Ravenswood.
Il est de bon ton de se présenter quand on arrive dans un forum.