PierreM a écrit:1 - J'en ai photographié dans le cirque de Saint-Paul-des-Fonts en bordure du Larzac le 21/05/2013 dans des éboulis calcaires.
2 - Je suppose qu'il s'agit de la même espèce.
3 - Ce ne sont pas des pulmonés et ils sont plus proches de gastéropodes marins que de nos escargots.
Quel est leur mode de respiration ?
1 - Dans les pierriers calcaires des régions méridionales pelées où il pleut rarement, on rencontre cette espèce tout à la base au contact de la terre humide parfois plus d'un mètre sous la surface (avec tout un cortège d'espèces relictuelles). Dans les régions de feuillus humide, ils se trouvent souvent sous les feuilles en surface ; c'est là son habitat normal.
Il est donc, en région méditerranéenne pelée par la hache en pierre polie, le romain, le mouton et la chèvre, accompagné par un nombre surprenant d’espèces diverses, qui à elles toutes témoignent de belles forêts oubliées.
2 - Il existe une seconde espèce (
Pomatias sulcatus (Draparnaud 1801), plus grande, bien plus méridionale (entre Marseille et Toulon). Je l'ai vainement cherchée par chez moi.
3 – Ils sont classé dans la sous-classe des prosobranches (obsolète mais pratique) comme la plupart des gastéropodes marins (ce qui est attesté par l’œil à la base du palpe). Ils possèdent donc une cavité palléale, mais elle est hyper-vascularisée par rapport aux espèces marines. Il suffit à l'animal de maintenir une forte humidité dans cette cavité pour que les échanges gazeux se fassent. L'opercule calcaire lui donne une étanchéité suffisante pour économiser son eau pour peu qu'il soit à l'ombre au contact d'un support humide, aussi peu humide soit-il.
Si la plupart des familles de gastéropodes « terrestres » appartiennent aux pulmonés, trois d’entre elles sont des prosobranches :
Cyclophoridae (murs, parois, falaises généralement calcaires), les
Pomatiasidae et les discrets
Aciculidae (mousses, humus, forêts humides).
[Heu....... je suis pas sûr qu'alimenter un sujet "Collection" soit correct, mais répondre aux questions.... ]