Mangelia paciniana
Posté: 21 Sep 2018 04:33Bonjour à tous !
Encore un mollusque marin méditerranéen...
Mangelia paciniana (Calcara, 1839) [Mangeliidae]
En laisse de mer à Port-Leucate, au niveau de la pointe d’Aphrodite, commune de Leucate (11), le 12 septembre 2018.
Taille : 3,3 mm.
La biodiversité de cette côte sableuse a été considérablement enrichie par les nombreux enrochements mis en place ces 40 dernières années. La dissémination planctonique a fait le reste...
La question qui se pose actuellement : à partir de quel stade d'acidification des eaux océaniques les larves planctoniques des mollusques disparaitront toutes d'un coup ?
On aura beau dire et (ne rien) faire lors de conférences internationales de plus en plus rapprochées, la situation globale est ce qu'elle est. Et les faits sont têtus !
Nous sommes témoin d'une crise planétaire rapide, mais la rapidité d'un phénomène à l'échelle géologique est relative. Il faut remonter à 55 millions d'années, à l'Ilerdien cher à Gérard Breton, pour rencontrer un phénomène de cette ampleur, et la planète a mis 20 millions d'année à s'en remettre...
Être un amoureux du vivant à notre époque, n'est pas aisé... Au moins, par mes travaux, aurais-je témoigné !
Encore un mollusque marin méditerranéen...
Mangelia paciniana (Calcara, 1839) [Mangeliidae]
En laisse de mer à Port-Leucate, au niveau de la pointe d’Aphrodite, commune de Leucate (11), le 12 septembre 2018.
Taille : 3,3 mm.
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Mangelia paciniana-1a-Leucate-12 09 2018-LG.jpg (156.19 Kio) Vu 1425 fois
La biodiversité de cette côte sableuse a été considérablement enrichie par les nombreux enrochements mis en place ces 40 dernières années. La dissémination planctonique a fait le reste...
La question qui se pose actuellement : à partir de quel stade d'acidification des eaux océaniques les larves planctoniques des mollusques disparaitront toutes d'un coup ?
On aura beau dire et (ne rien) faire lors de conférences internationales de plus en plus rapprochées, la situation globale est ce qu'elle est. Et les faits sont têtus !
Nous sommes témoin d'une crise planétaire rapide, mais la rapidité d'un phénomène à l'échelle géologique est relative. Il faut remonter à 55 millions d'années, à l'Ilerdien cher à Gérard Breton, pour rencontrer un phénomène de cette ampleur, et la planète a mis 20 millions d'année à s'en remettre...
Être un amoureux du vivant à notre époque, n'est pas aisé... Au moins, par mes travaux, aurais-je témoigné !