La Nigelle de Damas est une renonculacée d’origine méditerranéenne. Elle se distingue de la Nigelle des champs (N. arvensis) ou de la Nigelle cultivée (N. sativa) par ses feuilles supérieures groupées en un large involucre, juste sous la fleur.
Etymologie : nigella est un diminutif de l’adjectif niger, "noir" à cause de la couleur de ses graines.
Appellations vernaculaires en français : Cheveux de Venus, Patte d’araignée, Barbiche, Toute-épice, Cumin noir, Nielle de Candie, Barbe de capucin…
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Cette herbe admirable et particulièrement élégante se rencontre dans les champs, les friches, les rocailles, où elle fleurit en juin et juillet. Dans mon humble jardin, c’est à la fin du mois de mai que la plante s’est épanouie. Les pieds ont ici une hauteur voisine d’un mètre. La taille annoncée par les flores se situe entre 25 et 40 cm ! J’ai trouvé des pieds dans la Sarthe qui avaient bien ces dimensions mais ici le végétal pousse avec exubérance.
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Le fruit est une capsule renflée, très fine à maturité.
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Les graines sont finement ornementées de crêtes et d'écailles :
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Malgré leur toxicité, ces graines servaient autrefois de condiment. D’après Gaston Bonnier, sous le nom de « graines bénites », on les réduisait en une poudre sternutatoire ; en infusion dans le vin, elles passaient pour toniques et diurétiques.
Il semblerait que les graines écrasées de la Nigelle de Damas sentent la fraise. Je n’ai pas essayé, n’en ayant que trop peu.
Bibliographie :
Fleurs sauvages de France et des régions limitrophes - Romagnesi et Weill Tome 1, 1977
La Flore d’Europe Occidentale - Blamey et Wilson, 1991
